Première résolution de l’année : se former aux gestes qui sauvent…
Mortagne-au- Perche.
L’année dernière, les formations aux gestes qui sauvent ont attiré plus de personnes que les années précédentes. En cause : les actes terroristes perpétués sur le territoire. Le Ministère de l’intérieur avait même mis en place des sessions spéciales orientées « attentat » en février. En novembre, il y avait eu « le samedi qui sauve » avec des initiations gratuites. Un peu avant, une session orchestrée par une banque de Mortagne avec le soutien des pompiers avait attiré des centaines de personnes au Carré du Perche… Pouvoir agir
La France tente de réduire son retard en matière de formation aux gestes qui sauvent. Et y arrive doucement. Comme le confirment les membres de l’antenne mortagnaise de la Croix Rouge : « de plus en plus de personnes sont demandeuses de petite formation et c’est une bonne chose. Car on a peur quand on est ignorant. Se former, c’est savoir que l’on peut agir » .
La prochaine formation (PSC1) avec la Croix Rouge est prévue le 4 février. Huit heures pour apprendre les bons gestes, que faire face à un étouffe- ment, un saignement, une personne inconsciente ou qui fait un malaise cardiaque… « De plus, en 2016, tous les équipiers ont suivi une formation spécifique aux nouvelles menaces. Le risque attentat est désormais intégré dans les formations que nous donnons » . Rejoindre l’équipe
Cinq formations sont prévues avec la Croix Rouge de Mortagne : en février, avril, juin, septembre et novembre. Dès 10 ans.
Actuellement, l’antenne mortagnaise compte 25 bénévoles ( dont 14 équipiers). « Nous sommes toujours à la recherche de personnes souhaitant nous rejoindre » précise Alain Faure. L’équipe peut profite désormais d’un nouveau véhicule, une fourgonnette de 9 places. Il sera très utile lors de la Semaine fédérale de cyclotourisme en août prochain. « Pour cette année, nous souhaitons développer notre action sociale sur Mortagne car il y a un vrai besoin » . En 2016, la Croix Rouge a remis 60 bons alimentaires. « Il y a beaucoup de personnes seules pour lesquelles nous pouvons être utiles » ajoutent les bénévoles.