De bonne qualité à Mortagne

Mortagne-au-Perche et Tourouvre (aujourd’hui Tourouvreau-Perche) font partie du Syndicat d’eau du Haut Perche. Composé de trente communes dont six opérant en régie, le syndicat concentre une population de 14 815 habitants (chiffres 2014).

Changement de comportement

Jean-Pierre Riguet est responsable du secteur pour Eaux de Normandie, le service de distribution, dont le responsable hiérarchique est Guillaume Wagner. « En 2015, sur toute l’année, la production d’eau a été de 680 000 m3 . En 2014, nous étions à 705 000 m3 » .

Comment expliquer cette baisse ? « Il y a un changement dans les attitudes de consommation. Les clients font plus attention, chez eux, à leur débit. Cela s’explique aussi par le réseau que nous améliorons chaque année. C’est-à-dire qu’il y a moins de fuite. Nous essayons de régler les problèmes rapidement en renouvelant notamment les canalisations, décidé et financé par le SIAEP du Haut Perche » .

Le réseau du Haut Perche d’une longueur de 470 kilomètres contient comme points de production celui de Comblot. « Il est situé à la Guérolière et date des années 80 » . Précisément au château d’eau de la route de Comblot.

Problèmes potentiels

Ce n’est pas le seul point de production. « Nous avons également la station de Saint- Hilaire-le-Châtel, depuis 2014, qui a été remise à neuf, et celle de Bubertré » .

L’installation à Saint-Hilairele-Châtel offre un débit de 100 m3 par heure avec une capacité d’extension à 150 m3 par heure.

Attentifs à la moindre évolution sur le réseau, Jean-Pierre Riguet et ses équipes connaissent les potentiels problèmes : turbidité, captage, fuite, pollution extérieure…

« Même si nous bénéficions d’outils de contrôle, notre travail se doit d’être minutieux » . Si bien que « sur le secteur de Mortagne, on peut dire que l’eau est bonne » . Quoi qu’il arrive, de par ses contrôles réguliers, l’Agence régionale de santé (ARS) veille au grain. On ne rigole pas avec l’eau.