Ils ont réussi à sauver leur classe
Élus, enseignants, personnels, parents et élèves de l’école de Margon se sont mobilisés pour sauver une classe. Et ils ont eu gain de cause auprès de la Direction départementale des services de l’Education nationale.
Margon.
Une victoire. Le corps enseignant, les parents, les élèves, le personnel de l’école et les élus sont ravis. Menacée d’une fermeture de classe, l’école de Margon aura encore ses quatre classes à la rentrée prochaine. Évitant ainsi un triple niveau, néfaste pour la scolarité des enfants et le travail des enseignants.
« Nous venons d’apprendre avec soulagement que la proposition de fermeture a été annulée » , a lancé Jonathan Guyot, représentant des parents d’élèves. Occupation de l’école, manifestation
Une victoire pour eux qui avaient su mobiliser de nombreuses personnes ces derniers jours avec différentes opérations (manifestation, occupation de l’école).
En effet, la commune faisait partie des écoles pour laquelle la Direction départementale des services de l’Éducation natio- nale proposait une fermeture de classe.
Mécontents de cette décision, élus, enseignants, personnels, parents et élèves s’étaient mobilisés depuis une semaine. Der- nier exemple en date, les parents d’élèves de l’école de Margon avaient occupé l’école de 9 à 12 heures mercredi dernier. Une délégation s’était même déplacée à Chartres pour contester ce choix.
Toutes les parties s’étaient réunies pour manifester dans les rues de la commune. Une soixantaine de personnes avaient répondu à l’appel. « Oui, nos effectifs sont un peu à la baisse » avait admis Dominique Franchet. Un léger recul qui met en danger la scolarité des enfants, « en passant de quatre à trois classes, la qualité du travail sera moindre avec une classe à trois niveaux qui se profile » ajoute l’élu. « Laissez-nous un ou deux ans »
Cette baisse serait due au départ de 25 élèves vers le collège, « et depuis, nous avons des difficultés pour retrouver un effectif stable » . Pire, « si la maternelle accueille des moins de 3 ans à la rentrée prochaine, on sera en difficultés » explique Jonathan Guyot.
Avec ces opérations et cette mobilisation, ils voulaient faire passer un message à la Direction départementale des services de l’Éducation nationale : « qu’elle nous laisse du temps. Un ou deux ans. Car Margon restait sur une belle dynamique, que des constructions de logements étaient en cours et qu’elles allaient offrir une éventuelle arrivée de nouveaux enfants à l’école » lance Dominique Franchet.