Le Perche

Une boulangeri­e fertoise labellisée

La boulangeri­e « La Pause gourmande » a lancé sa baguette Label Rouge. Un gage de qualité pour le consommate­ur et une fierté pour les employés.

- Pierre Veillé

La Ferté- Bernard.

Depuis une semaine, elle trône sur les étales de « La Pause gourmande » à La Ferté-Bernard. La Baguatelle, reine des baguettes, reconnaiss­able avec son teint doré et son emballage en papier siglé Label Rouge.

« On a travaillé pendant 4 mois pour obtenir le label. L’agence Certipaq est venue en décembre pour nous contrôler et nous avons eu le label rouge » , raconte Jérémy Naudon, 33 ans, propriétai­re des lieux et 18 ans de boulangeri­epâtisseri­e derrière lui. Exigence et qualité

Au programme des contrôles, les locaux, leur accessibil­ité ou encore l’hygiène avec le stockage de la farine. Les visites de contrôle sont effectuées au hasard deux fois par an. « Comme on est contrôlé, on s’impose à faire un travail d’excellence » , affirme Jérémy Naudon.

Faire une baguette de qualité, c’est son cheval de bataille avec son meunier Bertrand Romé, installé en Mayenne à Ernée. « La farine est labélisée Label Rouge. Elle est issue à 100 % de blés produits avec une culture raisonnée et contrôlée. Elle ne contient aucun additif » , assure Bertrand Romé, le meunier.

Surtout, pour garder le label, il faut être constant d’un bout à l’autre de la chaîne. De la production de la farine à la fabricatio­n de la baguette en boulangeri­e. Un véritable travail d’équipe. « Tous les ans la farine change. Il faut nous adapter en fonction de ce qu’ils nous disent. Le meunier nous propose des formations, nous met à dispositio­n des technicien­s » , détaille le gérant de La pause gourmande. Fierté

Avant d’être mise au four, la pâte est pétrie lentement. Ensuite, « il y a 24 heures de levage pour que les arômes se développen­t. On n’a presque pas de levures, c’est le levain qui fait tout » , explique Jérémy Naudon.

Sylvian Savin, le boulanger, est fier de produire cette baguette : « Ca fait toujours plaisir. On a un standard à respecter. Au moins les gens savent ce qu’ils achètent ». Son patron ajoute : « J’ai fait ce métier pour transforme­r les matières premières en produit fini pour qu’il soit bon. C’est une fierté » .

Cette baguette labélisée est aussi un bon moyen de se démarquer des grandes surfaces : « Il faut se diversifie­r. Les clients vont chez les artisans pour le savoir faire. Ils savent qu’ils trouveront des produits de qualité. Si elle n’est pas là ils ne reviennent pas ».

Newspapers in French

Newspapers from France