Un médecin tué dans son cabinet
Le corps sans vie du médecin nogentais Patrick Rousseaux, tué à l’arme blanche mercredi 1er février, a suscité l’émoi au sein de la cité nogentaise. Un suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire : il s’agit d’un Nogentais de 41 ans.
Nogent- le- Rotrou. Émotion une semaine après le meurtre du médecin nogentais Patrick Rousseaux, retrouvé mort dans son cabinet médical de Nogent-le-Rotrou avenue du Général Leclerc, le mercredi 1er février vers 11 h 15. Dénoncé par son oncle
Son corps a été découvert, baignant dans une mare de sang, par un médecin avec qui il partageait le cabinet. Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, a fait état d’une « trentaine de blessures » au niveau du cou et au visage. Il semblerait qu’il y ait en tout quarante-huit coups de couteau.
Ce drame a plongé la cité nogentaise sous le choc. Un rassemblement et une marche silencieuse ont eu lieu vendredi dernier, rassemblant près de 600 personnes.
Concernant l’enquête de la gendarmerie, Mourad B., un homme de 41 ans originaire de Nogent-le-Rotrou, a été interpellé aux Mureaux ( Yvelines) mercredi 1er février vers 17 h 30. C’est en croisant une patrouille de police que le suspect, visiblement mal en point dans les rues des Mureaux, a fait prendre à l’enquête un véritable tournant.
Après qu’il ait été emmené à l’hôpital car il perdait beaucoup de sang, son oncle est venu au commissariat des Mureaux afin de le dénoncer. Examens psychiatriques
En expliquant que le suspect, son neveu, était en crise de démence et qu’il venait de se taillader le bras pour y enlever une puce électronique.
Placé en garde à vue, il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il est déjà connu des services de police mais pas pour des faits de violence. Selon ses proches, ses voisins, et même les enquêteurs et le procureur, l’individu tient des propos « incohérents » , prétendant avoir entendu des voix le poussant à tuer le médecin. Comme une sorte de schizophrénie.
La suite de ce triste drame : des examens et expertises psychiatriques pour rendre un avis sur l’état mental de l’individu de 41 ans.