Conteneurs enterrés : la bonne idée
Première commune du Perche ornais à s’équiper en conteneurs enterrés, Saint-Hilaire-le-Châtel mise sur cette installation pour maintenir ses sites de collectes propres, portés au nombre de cinq ou six.
Perche. Les fameux « Eco 5 000 » , ces gros cubes jaunes, sont voués à disparaître. Ils sont remplacés par des conteneurs semi-enterrés. Ou enterrés : comme ici, à Saint-Hilaire-le-Châtel. Première
Le maire de Saint-Hilaire-leChâtel n’est pas peu fier des conteneurs enterrés qu’il a installés dans le bourg de la commune, en face de la mairie. « Nous sommes les premiers dans le Perche à mettre ce type d’installation au service de notre population. »
Pour Philippe Blutel, « c’est le système le plus acceptable au niveau environnemental, qui permet de maintenir un site propre par rapport aux conteneurs classiques. »
Une partie de l’installation (qui correspond aux infrastructures) est payée par la commune : « Nous avons déboursé 4 000 euros pour le génie civile. Le Sirtom (syndicat intercommunal de ramassage et de tri des ordures ménagères) se charge de monter les trois conteneurs. »
Sur place, des lumières avec LED vont être bientôt posées, « les habitants pourront se déplacer à n’importe quelle heure pour y déposer leurs déchets » .
Parallèlement, le bourg est passé de la collecte en porteà-porte avec collecte dans ces conteneurs, « ce qui fait baisser le coût du ramassage des ordures ménagères » : « La communauté de communes du bassin de Mortagne facture 12 euros la tonne pour du ramassage en porte-à-porte, et à 8 euros au conteneur. »
Philippe Blutel va s’attaquer à d’autres sites pour éliminer les « Eco 5 000 » et les remplacer par des « enterrés » : « Nous aurons quatre ou cinq autres points en campagne, avec du tri sélectif. » Sanctions
La fréquence de ramassage des conteneurs doit être revue. « Plus il y aura de passages, plus le site restera propre » , insiste l’édile pour qui la propreté est une exigence : « Nous voulons être irréprochables. Si le site est propre, les gens le respecteront. » Mais l’élu est intransigeant : « Le moindre écart sera puni. Nous sanctionnerons, si besoin. »