Dante Desarthe évoque son « Passe-muraille » avec les élèves
Association Les Perchés du Art Tae : cours au complexe sportif commun lundi 18h- 19h30 (+ 17 ans et adultes) ; mercredi 15h15-16h (4-6 ans) 16h-17h (7-11 ans) 17h-18h (12-16 ans) et samedi 11h-12h (+17 ans et adultes), 12h-13h (12-16 ans). Contact : 06.67.03.90.89
■ SAINT-MARD-DE-RÉNO
Mairie. 02 33 25 02 40, Permanences : lundis de 9h 12h et de 14h à 16h, mardis de 14h à 17h, vendredis de 9h à 12h et de 14h à 17h Gym pour tous. Cours de gymnastique tous les jeudis à 20h00 à la salle des fêtes. Se munir d’un tapis pour les exercices au sol. Contact: 06.70.25.64.36 Concours de belote. Organisé par le club des anciens, mardi 7 février à 14h, salle des fêtes. Participation 7 € Début des inscriptions à 13 heures 30. Buvette et pâtisseries.
Mortagne-au-Perche.
Il est venu parler de son film » Le Passe-muraille », une adaptation de la nouvelle de Marcel Aymé qui lui tenait à coeur depuis une dizaine d’années.
Le réalisateur Dante Desarthe était à Mortagne, mardi 31 janvier. Invité par Guy Desbouillons, chargé de mission numérique et image à la médiathèque, il a assisté à la projection de son film au cinéma Etoile. En présence de collégiens et lycéens mortagnais. « Banaliser le héros »
« Cette histoire me fascinait depuis tout petit, confie Dante Desarthe. Un super-héros capable de traverser les murs… Mais ce qui m’intéressait surtout, c’était de montrer les contraintes d’un tel pouvoir. De dévoiler un point de vue pragmatique, comment ça se passerait en vrai : ainsi j’ai imaginé qu’à chaque passage à travers un mur, ça le gratte. On montre les limites physiques du corps humain, ce que signifie la condition humaine. Du coup le héros est banalisé » . Ressenti du public
Ce film a été tourné pour Arte et a reçu la semaine dernière le prix du Syndicat français de la critique de cinéma et des films de télévision « meilleure fiction française » .
« La nouvelle de Marcel Aymé est très courte et laisse de la place à la création. Je ne craignais pas la comparaison avec des oeuvres précédentes, jouées par Bourvil et Serrault. Je souhaitais proposer autre chose, en étoffant le propos. Mais quand on adapte une oeuvre, on est toujours pris entre deux pensées : trahir et ne pas trahir… J’avais hâte de connaître l’avis du public : un cinéaste est souvent seul pendant le film, je trouve donc important de rencontrer le public, c’est un retour concret de leur ressenti » .
Il n’a pas été déçu avec la jeunesse mortagnaise qui lui a posé de nombreuses questions. « Ils se sont montrés effectivement très curieux. À la séance du matin, les élèves de 4e voulaient tout savoir : sur le personnage, pourquoi faire un tel film mais aussi sur les effets spéciaux, le monde du cinéma en général, combien on gagne d’argent… C’était très enrichissant comme rencontre » .