L’hôpital se conforte en projets
MAL DE CRÂNE. Le docteur Chevreul prendra sa retraite au deuxième semestre de l’année. Il ne restera plus que trois médecins à Mamers, contre six autrefois… Mais pas de panique, une maison médicale (sans le nombre de médecins suffisant) est en construction, place Caillaux. Visible depuis l’avenue VictorHugo, elle ressemble à un suppositoire. Pour mieux faire passer la pilule ? SOUS L’OEIL DES PASSANTS. Des passants se sont plaints car une place de stationnement « 5 minutes » a été occupée une heure et demie par la voiture d’une personne âgée. Quand on vous dit qu’il n’y a pas besoin de caméras de surveillance… Il suffit de trouver les bonnes personnes. Et en plus, ça ferait des économies à la ville… AMEN LE BON VIN. Un investisseur longonien veut acheter l’église de Saint-Longis (ou une autre, dit-il) pour y installer son chai. Il faut croire qu’il n’y a pas que Jésus qui peut changer l’eau en vin.
Mamers.
Vendredi en fin de matinée, Yves Geffroy, directeur général du Chic Alençon-Mamers (centre hospitalier intercommunal), a présenté ses voeux au personnel hospitalier mamertin.
Lors de cette cérémonie, Yves Geffroy, accompagné de Jean- Claude Beucher, directeur délégué de Mamers, et de Frédéric Beauchef, maire mamertin, a rappelé les changements liés aux notions de performances, d’optimisation, de rationalisation, d’efficience entrées dans le vocabulaire, effaçant un peu la composante Hospitalité ou Assistance, puis il a annoncé les nouveautés à venir : « La disponibilité de la médecine de ville, des paramédicaux, l’environnement familial, le voisinage, le lien social baissent et augmentent l’envoi vers le système hospitalier public où la lumière est allumée 24 heures sur 24, 365 jours par an. Le Chic doit continuer à se restructurer. Nos projets de modernisation de services vont prochainement se concrétiser. » Ophtalmologie
« Onze praticiens sont venus nous rejoindre sur les deux sites. Face à l’effondrement de certaines spécialités en ville, le Chic va offrir en 2017 une offre renforcée d’ophtalmologie, deux praticiens sont arrivés, deux autres sont en pourparlers, ils consulteront à Mamers. »
Après l’arrivée du Centre Bosquet à Alençon, douze lits de SSR (soins de suite et de réadaptation) ont été transférés sur Mamers, toutes les surfaces sont ainsi occupées.
Les trente lits d’USLD (unité de soins longue durée) et les trente lits d’Ehpad ( établissement hospitalier pour personne âgées dépendantes), actuellement hébergés dans un bâtiment hospitalier n’ont plus lieu à terme d’y rester. Ils ne correspondent plus à la qualité d’hébergement que les services doivent offrir à leurs résidents : « Nous envisageons avec la DT ARS 72 (direction territoriale de l’agence régionale de santé) et le Conseil départemental de construire un nouveau bâtiment emboîté avec les douze lits d’UPAD (unité pour personne âgée dépendante) actuels afin d’avoir un ensemble cohérent de soixante-douze lits. » Urgences
Les deux étages libérés permettront de développer des activités : l’addictologie, avec vingt lits, le court séjour gériatrique…
« Au fait d’assurer les urgences SMUR, l’image- rie médicale, les accueils médico- sociaux, etc. vont s’ajouter des consultations spécialisées renforcées par des spécialistes du Chic et du Mans. Toujours dans le cadre du renforcement de Mamers, l’association l’ECHO qui prend en charge les dialyses et qui est implantée dans nos mûrs va elle aussi renforcer la vocation de son outil qui va devenir dans quelque temps un centre lourd de dialyses. »
Le directeur a confirmé que la politique de recrutement menée auprès d’un cabinet spécialisé sur le marché espagnol a permis de compléter les postes médicaux vacants sur Mamers.