Coccinelle fait peau neuve
La supérette avait fermé ses portes durant dix jours pour travaux. C’est un magasin transformé aujourd’hui qui accueille les clients. Sans boucher-charcutier mais avec de nouveaux produits.
« Il faut savoir réinvestir, se renouveler. C’est important » . Nicolas Chartier, gérant de la supérette Coccinelle en centre-ville de Mortagne, savoure les gros travaux réalisés en fin d’année dernière. Un chantier qui a contraint l’établissement à fermer ses portes durant dix jours, du 20 au 30 novembre. « Mais cela en valait la peine » . Boucherie en libre-service
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas vu les choses à moitié. « Quitte à faire des travaux, autant faire bien » résume- t- il. Le départ à la retraite de son boucher- charcutier fut l’élément déclencheur. « Bernard Mauguin a tenu le stand de la boucherie-charcuterie durant 42 ans… C’était un poste très important au sein du magasin, que je ne voulais pas confier à quelqu’un sans expérience. Je n’ai trouvé personne pour reprendre la suite ; j’ai donc décidé de faire autrement : nous avons gardé le même fournisseur mais la viande est livrée en barquette et proposée en gondole. J’ai donc repensé l’aménagement intérieur du magasin » . Magasin qui a été entièrement vidé ! « Ce fut dix jours très intenses » reconnaît le patron. « Tout le mobilier froid a été changé. On a mis des meubles avec vitrine et porte, pour des économies d’énergie. Tous les tubes à l’ancienne du plafond ont été remplacés par des ampoules LED. Des bacs ont été installés, toujours avec vitrine et porte, pour les surgelés » De nouveaux produits ont fait leur apparition, l’offre s’est élargie « et je compte mettre en avant davantage de produits locaux et régionaux » .
Les caisses sont neuves et l’espace presse est passé de 10 m linéaires à 14 m, « avec davantage de magazines jeux et des revues pour les enfants » . Avec les jeunes de la MFR services
Un chantier colossal, auquel ont participé des jeunes de la MFR services de Mortagne. « Je collabore avec eux depuis mon arrivée voilà cinq ans, en accueillant des stagiaires. Une douzaine de jeunes est venue donner un coup de main pour la mise en rayon des produits » .
Et un budget en conséquence : 185 000,00 €. « Il s’agissait d’améliorer les conditions de travail des huit salariés en poste ainsi que le confort des clients » .