Échanges culinaires avec les migrants

La Loupe.

C’était un peu la fête des voisins avant l’heure, mardi soir à la Maison de quartier, rue de la Bruyère !

Pour la première fois, le foyer d’accueil chartrain, qui gère le centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de La Loupe a organisé une soirée de rencontre, qui a réuni les bénévoles de l’association « Ensemble dans la maison des bruyères » et les nouvelles familles de migrants arrivées fin 2016 à La Loupe. Améliorer son français

Pour ces personnes hébergées depuis trois mois dans le quartier, c’était en effet une occasion d’améliorer leur français, de tourner la page des mauvais souvenirs et de débuter une expérience importante d’intégration et d’apprentissage de la vie sociale en France.

Et avec les bons petits plats du monde comme liens sociaux, tout le monde se comprenait !

Accompagnée par des conseillères en économie sociale et familiale, Nicole Pescot, la responsable du CADA, était ravie du succès de cette soirée. « On a plus de monde que prévu ! Certains se sont déjà rencontrés dans le quartier, mais c’est l’occasion pour ces familles de vraiment faire connaissance, de partager un repas sur le thème de la cuisine du monde et surtout de créer du lien » . Spécialité de son pays

Chaque nouvel arrivant avait apporté une spécialité culinaire de son pays pour la partager. Dans une ambiance chaleureuse, une quinzaine de bénévoles de l’aide aux devoirs et de l’atelier de perfectionnement de la langue Française pour adultes ont fait connaissance avec quelque quarante nouveaux arrivants de tous âges, de toutes origines, de tous continents : de l’Albanie en passant par la Macédoine, la Somalie, le Congo, l’Érythrée… « On arrive à se comprendre avec les mains et les gestes » , a confié une participante française ravie de découvrir, à travers cette belle initiative, des cultures différentes.

Les premiers échanges étaient un peu clichés « Bonjour, je m’appelle… je viens de… j’ai … enfants ». Mais c’était vraiment pour eux l’occasion de converser, de commencer à échanger sur les termes culinaires, d’établir de manière informelle des relations avec des francophones autres que l’équipe du CADA et de reprendre confiance. D’autres soirées à thème sont prévues, ce qui permettra de construire des liens enrichissants et durables entre habitants du quartier…