Dans le respect de l’Histoire
Pologne, Italie, Russie… Les membres de l’Association des gendarmes d’élite à cheval, des grenadiers à cheval et de la gendarmerie impériale se rendent partout où l’empereur a rendu bataille.
Les reconstitutions durent quarante-huit heures. Tous les anachronismes (lunettes, téléphones portables…) sont proscrits.
Le vendredi soir, le bivouac est installé. Les hommes de l’infanterie dorment sur la paille, dans des tentes deux- places. Une tente de commandement est mise en place. De même qu’une tente de cavalerie avec ses dix places, « au règlement de 1811, où on dort en quin- conce » . À proximité, un auvent abrite les repas, réchauffé au feu de camp.
Un brigadier est chargé d’appeler les gendarmes afin de présenter les troupes au maréchal des logis-chef.
Sous-officiers et officiers ont une réunion d’état-major pour mettre en place les stratégies de combat… déjà connues, évidemment. A l’identique
Malgré tout, certains ne s’y feront jamais. « Des camarades, quand ils entendent les tambours de la vieille garde, on sait que les derniers qui ouvrent vont se faire enfoncer, ils se mettent à pleurer » , souffle Thierry Pichon, président de l’association mamertine.
Reconstitution historique oblige : il est hors de question de changer le cours de l’histoire. « Waterloo, ça fait quinze ans que nous faisons la guerre, ça fait quinze ans que nous la perdons. »
« Nous essayons d’être à l’identique. C’est l’Histoire avant tout. Après chaque bataille, on se retrouve pour la troisième mi-temps » pour boire un coup et refaire l’Histoire.
Une deuxième partie s’enchaîne le dimanche.