Le tableau de Saint Thomas est restauré
Le Mage.
L’association de Sauvegarde du Patrimoine du Mage, que préside Philippe Loisel, avait à coeur d’entreprendre la restauration du tableau de Saint Thomas, lequel se trouve dans la petite chapelle en haut et à gauche de la nef, et qui avait été érigée en 1640 par le Seigneur de Feillet.
La réalisation a été confiée à Annie Legrand, artiste restauratrice de tableaux à Neuilly-surEure. Un travail minutieux qui a demandé beaucoup de temps étant donné le mauvais état de l’oeuvre, d’inspiration italienne, probablement du XVIIe siècle. L’oeuvre est achevée, et une nombreuse assistance était réunie pour découvrir un « Saint Thomas tout frais et rayonnant » . Le seul dans l’Orne
En présence de représentants de la municipalité, des paroissiens et de l’association de sauvegarde, de Servane Desmoulins, du service culturel du Département, Annie Legrand a expliqué son travail. En effet, le tableau présentait « un rentoilage défectueux, qui n’adhérait plus à la toile originale, avec des écaillages, et un vilain vernis jaune. L’ensemble repeint était usé, mais les éléments principaux étaient préservés, et la restauration montre la très belle qualité de la facture du peintre ». Pour Servane Desmoulins, il s’agit du seul tableau représentant Saint Thomas dans l’Orne.
La pose a été effectuée par Hervé Vieillerobe, menuisier spécialisé dans la pose et la conservation des tableaux en support bois, et dont l’atelier est aux Menus.
Philippe Loisel a dévoilé le tableau avec Annie Legrand, et a remercié la commune pour avoir installé un éclairage qui le met en valeur. Le père Jean-Claude Poisson, curé de la paroisse, a évoqué la vie du Saint, dont ne parle qu’un évangile, celui de saint Jean, et dont on a en image « Saint Thomas ne croit que ce qu’il voit ». L’Evangile cite Jésus « parce que tu m’as vu, tu crois, heureux ceux qui croient sans avoir vu » ! Saint Thomas a ensuite évangélisé le Moyen-Orient, ainsi qu’une partie de l’Inde et de la Chine, comme l’a précisé Marianne Bruguière.
Les Mageois sont très attachés à leur église, et ils sont fiers de ce tableau dont la restauration a coûté 1 300 €. Dès lors, l’association de Sauvegarde pense à d’autres projets.