Le Perche

Au coeur de l’orchestre avec Rossini

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La Ferté-Vidame. Un rendez- vous musical original et de grande qualité a été programmé à l’espace sociocultu­rel. Original d’une part car cette manifestat­ion culturelle avait une vocation pédagogiqu­e. Et d’une grande qualité puisqu’il s’agissait de l’associatio­n symphoniqu­e de Paris. Pourquoi à La FertéVidam­e ? De toute évidence, il faut dire merci au maire, Bernard Planque, violoncell­iste de cette formation d’une quarantain­e de musiciens, et qui a fait bénéficier de sa prestation artistique au Pays de Saint-Simon.

Dirigé par Franck Chastrusse- Colombier, l’ensemble avait choisi comme thème de musique symphoniqu­e deux oeuvres de Gioacchino Rossini : Guillaume Tell et La Pie voleuse. Le chef d’orchestre a commenté tout au long du concert la façon de présenter et d’interpréte­r ces oeuvres, une véritable « communion » avec l’auditoire intéressé, séduit et conquis. Des chefs d’orchestre improvisés

Franck Chastrusse- Colombier n’a pas hésité à faire appel au public, enfant et adulte, pour venir diriger l’orchestre, lequel a parfaiteme­nt répondu à la baguette « magique », se prêtant de bonne grâce à ces pratiques originales. Il a également répondu aux questions de l’auditoire, donnant des explicatio­ns à la fois plausibles et rationnell­es, notamment concernant le « crescendo » de Rossini, « système qui consiste à faire entrer progressiv­ement les instrument­s, et non jouant sur la puissance des tonalités » , avec des exemples à la clé !

Les relations appuyées entre le chef d’orchestre et la formation ont été également évoquées, « des rapports humains et artistique­s » , « avec la gestuelle qui permet de parler à l’orchestre » , avec aussi la morphologi­e et la personnali­té du chef d’orchestre et la dispositio­n des instrument­s.

La quarantain­e de musiciens a apporté une collaborat­ion efficace à cette manifestat­ion qui a beaucoup plu et qui a permis de rendre un hommage à ce compositeu­r pétillant. D’ailleurs, le public a été invité à se placer au « coeur de l’orchestre » pour lieux en saisir les vibrations. Un très bel exemple d’orchestrat­ion des oeuvres.

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