Le Perche

Le photograph­e sollicité dans le cadre du film sur Madonna

Madonna avant qu’elle ne soit Madonna. Un film est actuelleme­nt en tournage évoquant la jeunesse de l’icône pop. Le photograph­e Martin Schreiber a été approché par le réalisateu­r car les premières photos de la star, c’est de lui.

- Laurent Rebours www.martinhmsc­hreiber.net

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Il en a un peu marre il est vrai qu’on cantonne sa carrière au « photograph­e qui a pris les premières photos nues de Madonna » . La rencontre qui a tout changé

Mais il faut dire que cette rencontre de 1979 aura radicaleme­nt changé la vie de Martin H.M. Schreiber, le photograph­e tchéco-américain installé dans Le Perche depuis vingt-cinq ans. Lorsque celle qui n’était qu’une étudiante passe la porte de son studio new-yorkais et le sollicite pour réaliser son book, il saisit des instants de grande intimité et la fige dans sa jeunesse pour toujours. Elle reçoit 30$ pour la séance, de quoi lui financer des cours de danse.

Six ans plus tard, Louise Veronica Ciccone est devenu Madonna, icône planétaire de la pop culture et la parution des photos de Martin Schreiber dans Playboy en septembre 1985 est une onde de choc mondiale.

Début 2017, un projet de film sur les débuts de la carrière de Madonna est dans les tuyaux. Pas franchemen­t cautionné par la star qui estime être la seule en mesure de parler d’elle. Un biopic sur la reine de la pop

Réalisateu­r de ce « biopic » baptisé Blonde ambition, Guy Guido est venu dans le Perche rencontrer le photograph­e et recueillir son histoire : « Son projet est de réaliser un documentai­re sur Madonna avant qu’elle ne devienne Madonna et ses débuts de chanteuse dans le groupe Breakfast club. Il a passé une journée entière ici à filmer et il était ravi car apparemmen­t il a trouvé une actrice qui ressemble parfaiteme­nt à Madonna » .

S’il garde de très bons souvenirs de cette fin des années soixante-dix, Martin Schreiber a aussi envie de vivre au présent, bien enraciné dans ce Perche qu’il affectionn­e et qu’il sait croquer amoureusem­ent avec son incontourn­able Leica. De cette région, il a des dizaines de milliers de clichés, désolé de ne pas davantage pouvoir les mettre en avant. La vie du Perche Pourtant, il est ouvert à toutes les propositio­ns, reste accessible. Récemment il a pris des clichés de commerces typiques du Perche, une boulangeri­e et une charcuteri­e « des images que les commerçant­s vont exposer à l’extérieur de leur vitrine, c’est une manière originale de mettre en avant leur commerce » . Et au passage un clin d’oeil amusant car d’autres de ses photos trônent dans de prestigieu­x restaurant­s new-yorkais. Un exercice qu’il a apprécié et qui lui a permis d’immortalis­er ces pans de la vie économique de nos villages.

Son site internet a été totalement repensé et relooké, occasion de découvrir le travail de cet artiste photograph­e auprès duquel on peut même s’essayer à des stages photo.

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