14 000 postes à pourvoir dans la gendarmerie
La gendarmerie nationale recrute : 6 000 postes de gendarme et 7 200 postes de gendarme adjoint volontaire sont à pourvoir en 2017. Éclairage avec l’adjudant Bruno Canet.
Mortagne-au- Perche.
L’adjudant Bruno Canet, adjoint au chef du centre information recrutement, à Caen, était en déplacement à Mortagne-auPerche et L’Aigle, jeudi 8 juin. Le militaire relayait la vaste campagne de recrutement lancée par la gendarmerie nationale. Gendarme volontaire : un tremplin
En 2017, 14 000 postes sont à pourvoir, dont 6 000 postes de gendarme et 7 200 postes de gendarme adjoint volontaire.
Ce dernier statut est « un tremplin découverte qui per- met de seconder le gendarme pendant six ans » , explique l’adjudant Bruno Canet. Aucun diplôme n’est exigé, et le recrutement est permanent (des tests sont effectués à Caen tous les 15 jours). Seule condition requise : avoir entre 17 et 26 ans. Si le candidat réussit les tests, il bénéficie d’une formation de trois mois. Rémunération : 1 250 € nets auquel s’ajoute un logement en caserne fourni gratuitement.
Des gendarmes adjoints en emploi particuliers sont également recrutés pour le soutien technique et administratif : serveur, cuisinier, secrétaire, informaticien, entretien espaces verts, etc. (diplômes ou expériences professionnelles sont alors demandés). Deux concours par an
Pour postuler à la fonction de gendarme, il faut être titulaire du bac (et avoir entre 18 et 35 ans). Deux concours sont organisés chaque année. S’ensuit une formation de dix mois. « Les inscriptions pour le prochain concours seront ouvertes à l’automne » , annonce l’adjudant. À la sortie de l’école, les gendarmes se positionnent sur les postes disponibles à l’échelle nationale. « Mieux vous êtes classés, plus vous avez le choix » . Rémunération : 1 700 € nets. Métiers variés
Après six ans passés en tant que gendarme départemental, chacun peut se spécialiser, grâce à de nombreux choix de carrière et formations internes : maître-chien, plongeur, motard, technicien en investigation criminelle… La gendarmerie nationale, c’est aussi la Garde républicaine (cavalier, fantas- sin, musicien…), la gendarmerie départementale (enquête et interventions du quotidien), la gendarmerie mobile (peloton d’intervention, escadron de montagne) et le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale). « Il y a aussi la gendarmerie de l’air, la gendarmerie maritime, la gendarmerie des transports aé- riens, l’institut de recherche criminelle… » , énumère Bruno Canet. « Ce sont des métiers sans aucune routine. Des missions militaires, au contact de la population » , résume-t-il.
La fonction requiert un grand sens des responsabilités et une appétence pour le travail d’équipe. Les candidats doivent également accepter la mobilité géographique.