Quand la Ville met en vente son mobilier
Le site Webenchères est le portail dédié aux collectivités qui veulent vendre leur matériel. Nogent-le-Rotrou en fait partie et la Ville est satisfaite de cette méthode.
Nogent- le- Rotrou.
Un véhicule Partner de 1998 à 500 euros. Une rotative portée arrière à 150 euros. Une échelle en aluminium à 100 euros. Une tondeuse Gaby 4 temps à 100 euros.
Aspect financier important
Tout pourrait laisser croire à une brocante industrielle. Et bien, nous sommes sur le site Webenchères et c’est la municipalité de Nogent-le-Rotrou qui vend ces biens.
La ville profite du site pour vendre à des particuliers du matériel rendu obsolète pour le personnel municipal.
Même si on peut trouver de tout sur le site, s’agissant de Nogent-le-Rotrou, c’est es- sentiellement du matériel qui vient des services techniques. Véhicules, matériel, collectivités ( fournitures bureau, mobilier urbain, équipements sportifs, bacs conteneurs…), multimédia, loisirs, maison… « Du matériel technique vieillissant, usagé ou ne répondant plus aux normes de sécurité vis- à- vis des agents » , avait expliqué le maire François Huwart.
Bien évidemment, l’aspect financier est important dans ce système, les mairies pouvant alors faire des économies. Éviter de jeter du matériel
Mais cette méthode revêt un autre caractère : celui de se libérer de biens inutiles. La Ville peut ainsi déstocker intelligemment divers produits. L’année dernière, il était question entre autres de sièges de cinéma. Et le côté environnemental est également à prendre en compte. Les municipalités évitent ainsi de jeter du matériel réutilisable.
Le fonctionnement est assez simple puisqu’il suffit de mettre en ligne l’annonce avec une photo et un texte. Le matériel des collectivités pouvant venir de toutes leurs infrastructures communales : écoles, salles de concert ou de spectacle, salle des fêtes, équipements des services techniques…
Le particulier qui veut acquérir l’objet ou le produit doit faire la meilleure enchère. Comme lors d’une vente aux enchères traditionnelle.
Et il s’avère que le succès de la méthode n’est plus à démontrer, tant de nombreuses collectivités ont sauté le pas et sont assez satisfaites.