Une vie de collection mise aux enchères
Une vente aux enchères exceptionnelle se déroulera les 16 et 17 juin à Brunelles (Eure-et-Loir). Celle de la collection Barrier. Automobiles, motos, vélos, objets, documentation, accessoires… de vraies pépites.
Brunelles.
Artisan peintre en bâtiment, Jacques Barrier aurait pu être garagiste tant il se passionne pour la mécanique depuis son plus jeune âge, mais les hasards de l’existence l’ont fait opter pour une autre voie professionnelle.
Pour autant, ce virus de l’automobile ne l’a jamais quitté. Installé dans la commune de Brunelles avec son épouse Paulette depuis 1969, Paulette étant même native de la commune. Elle a assuré le ramassage scolaire des enfants du regroupement pédagogique durant vingt-six ans. Jacques a décide de commencer à collectionner en 1976. Une collection qui est mise en vente aux enchères ces vendredi 16 et samedi 17 juin. Au fil de l’eau
« Il dénichait des voitures au hasard, au fil de ses rencontres, avec des clients notamment » évoque sa compagne. « De coup de coeur en coup de coeur, il ramène pas mal de Renault, des Citroën… et une seule voiture étrangère, une Fiat 500 » .
La collection compte jusqu’à trente exemplaires, il en reste aujourd’hui treize proposés à la vente. Et quels exemplaires ! Une Ami 6 en état concours, une Fiat 500, une 4CV, Panhard, Peugeot 604, DS21 Pallas… toutes ces pépites dans des états de belle conservation. Et tout était collectionnable !
Une collection qui ne s’arrête pas là puisque les hangars abritent de vieux outils, des dizaines de pièces mécaniques de voitures de collection, des plaques émaillées, des pompes, de la documentation automobile, des publicités.
Et puis une superbe collection de vélos anciens et de motos, une autre des passions de Jacques Barrier qu’il partageait avec sa femme. « On faisait pas mal de sorties, de même que des rassemblements en voitures, car, pour la partie mécanique et restauration, ça n’était pas pour moi » .
En retraite depuis treize ans, le couple s’est largement investi dans la vie communale au sein notamment du comité des fêtes ou du conseil.
Cette vente est une décision « mûrement réfléchie par mon mari. C’est lui qui a décidé de tout vendre lorsqu’il a eu des soucis de santé » .