Ils sont les garants des rues propres
Les rues de Nogent-le-Rotrou accueillent des milliers de personnes au quotidien. Au sein des Services techniques de la Ville, les agents d’entretien veillent à ce qu’elles gardent leur cachet et leur propreté. Reportage.
Nogent- le- Rotrou.
Aujourd’hui, c’est jour de « gros chantier » dans la rue de la Borde, quartier des Gauchetières. Sous l’oeil alerte de Bastien Cochin, responsable des Espaces verts aux Services techniques de la Ville de Nogent-le-Rotrou, quatre agents s’affairent. Mauvaises herbes, papier qui traîne
Balayeuse, aspirateur, balai, ripagreen (chariot de désherbage à lance thermique), on veille à ce que les rues soient propres. « Nous travaillons sur les trottoirs et les caniveaux, explique le responsable qui gère plus d’une quinzaine de personnes au sein du service (NDLR : ajoutés aux cinq balayeurs). Les mauvaises herbes notamment… » .
Un papier qui traîne par terre, une bouteille dans le caniveau, des feuilles mortes, les services Voiries et Espaces verts ont l’oeil pour détecter toutes les sortes de déchets.
Il est récurrent que les deux sections travaillent ensemble. « Les agents oeuvrent en binôme, l’un avec la binette, l’autre avec la balayeuse » .
Aux Gauchetières, en centreville, au Plateau Saint-Jean ou au Pâty, le modus operandi reste le même pour soigner nos allées et avenues. Dans le cimetière de Nogent-le-Rotrou, « nous pratiquons les semis fleurissement avec engazonnement d’allées ».
Avec la volonté de « diminuer les surfaces traitées et d’utiliser le moins de pesti- cides. En 2010, la Ville a d’ailleurs signé la charte « Objectif zéro phyto dans nos villes et villages » . Nous faisons des efforts pour réduire l’utilisation de produits chimiques ». Les Nogentais respectueux ?
Les agents pratiquent parfois la végétalisation des trottoirs, à l’image de l’avenue Charles de Gaulle. « L’idée est de laisser pousser les mauvaises herbes sur une surface minérale et d’appliquer sur celle-ci une semence de gazon. Ainsi, la graine va germer et se développer » . Autre solution : les produits de bio-contrôle. « Il y a un effet d’acide sur la plante qui va se détruire. Deux heures après, l’effet est immédiat » .
Mais est-ce que les Nogentais sont respectueux de leurs rues ? « Dans l’ensemble, oui. Mais nous devons communiquer davantage sur le fait que les citoyens doivent entretenir leurs trottoirs » .
Et à ce jeu-là, autant dans les zones plus rurales, « il n’y a pas de problème » , autant en zone urbaine, comme en centre-ville, « c’est plus compliqué » .
Notamment en été, « où avec les fortes chaleurs, les rues sont pleines de plantes et mauvaises herbes » . Le boulot est donc plus important… « Nous fonctionnons, dans ce cas, en gestion différenciée avec une fauche tardive pour essayer d’entretenir efficacement nos rues » .