Le travail d’intérêt général est-il utile ?
Saint- Cosme- en-Vairais.
Pour la troisième année, dans le cadre d’une séquence sur le thème de la nourriture, les hispanistes de 4e du collège Véron-de-Forbonnais ont préparé à leur domicile différents plats typiques d’Espagne et d’Amérique latine.
Ce projet, proposé par Amandine Hily, leur professeure d’Espagnol, a permis aux élèves d’enrichir leurs connaissances lexicales, grammaticales, culturelles et gustatives du monde hispanophone.
Saint- Longis.
Le conseil municipal s’est réuni jeudi 15 juin autour de Luc- Marie Faburel, maire longonien. Parmi les sujets abordés : la désignation d’un élu référent sécurité routière et le travail d’intérêt général.
Luc- Marie Faburel a fait part au conseil, qu’au regard de l’augmentation des victimes d’accidents de la route, le préfet de la Sarthe a demandé la désignation d’un référent sécurité routière sur la commune. « Son rôle sera d’être un correspondant entre les services de l’État et les autres acteurs locaux, et de diffuser les informations relatives à la sécurité routière ». Ce poste sera occupé par le conseiller municipal Thierry Coru.
Deuxième adjoint au maire, Jérôme Jinjolet a interpellé le maire sur l’utilité d’engager des travailleurs d’intérêt général (TIG) : « Certains me semblent incompétents et ne servent à rien sinon perturber le travail des salariés de la commune. Je m’interroge sur les motivations qui poussent à engager ce type d’emploi. » « Désengorger les prisons »
« La commune s’est engagée voilà de nombreuses années avec le ministère de la Justice pour recevoir, au travers d’une habilitation, des travailleurs d’intérêt général, a rappelé le maire. Cette possibilité a été instituée par nos parlementaires pour désengorger nos prisons surpeuplées et permettre aux justiciables de petits délits d’effectuer un travail auprès des collectivités locales, correspondant à la peine infligée par le juge. »
« Ce travail n’est pas rémunéré et la protection sociale des travailleurs est de la responsabilité du ministère de la justice. A titre d’exemple, sur l’année 2016, le nombre de TIG engagés à Saint-Longis représente six mois d’activité d’un salarié à temps plein à titre gracieux… »
« Toutefois, depuis le début de l’année 2017, il faut noter que trois TIG n’ont pas apporté une satisfaction dans l’exercice de leur sanc- tion mais en plus, n’ont pas terminé leur travail. »
Le premier magistrat a précisé qu’il préférait tout de même ce genre de sanction au service des collectivités, que d’enfermer ces jeunes délinquants dans des structures dont le coût est supporté par l’ensemble des contribuables de notre pays.