Le musée de l’Inzolite regorge de nouveautés
Tourouvre-au- Perche.
Antre de l’étrangeté, lieu intrigant où se succèdent une multitude d’objets d’antan ou mystérieux, le musée de l’Inzolite de Lignerolles s’est récemment enrichi de quelques nouveautés.
La première, qui rappellera peut-être de bons souvenirs aux anciens du village, une affiche annonçant la venue d’Annie Cordy le 6 juin 1976 à Lignerolles, récupérée dans le grenier d’une maison. « Nombreux sont les habitants qui s’en souviennent » , estime Pierre Marzorati, collectionneur invétéré et fondateur du musée.
Ce dernier a également souhaité développer quelques thèmes, dont un sur l’hygiène avec notamment les premiers papies hygiéniques, et un autre sur les jouets et jeux de sociétés originaux des années cinquante.
La visite se poursuit avec un espace vétérinaire, là aussi nouveau, réalisé en collaboration avec sa nièce, Justine Defrain-Marzorati, incarné par une « femme-oursin » et un personnage tout droit venu de l’Atlantide. Justine Defrain Marzorati présente également une installation artistique dans la dernière salle du musée, à base de livres, têtes en plastique et cravates, qu’il est difficile de décrire ici.
Les autres touvailles réunies par Pierre Marzorati d’année en année sont toujours à voir, tel ce téléviseur datant de 1939, une quarantaine de fer à repasser anciens, la collection du magazine Nous deux, qui a « révolutionné la presse féminine » et qui fête ses 70 ans, ainsi que tous ces vieux objets parfois témoins de l’histoire locale ou de la vie passée.