Au CCAS, quand le mercure grimpe, le téléphone chauffe
L’épisode de chaleur de la fin mai a donné un coup de chaud au Centre communal d’action sociale (CCAS) de Nogent-le
Rotrou. « On s’est posé la question si le plan canicule
allait être déclenché » , raconte Lydie Bourdin, animatrice senior au CCAS. Tous les jours, lorsque la période estivale arrive, elle guette la carte de Météo France pour regarder si la situation évolue.
C’est la préfecture qui déclenche le plan canicule avec les informations de Météo France. Il faut que la température reste élevée de jour comme de nuit pendant trois jours au minimum. Cependant le centre n’attend pas le lancement du plan pour prendre les devants : « On prend l’initiative si on voit qu’il fait trop chaud » . Jusqu’à deux appels par jours
À ce jour, lors de grosses chaleurs, ils sont 49 à vouloir bénéficier d’un suivi sur 1 424 personnes inscrites aux services du centre. « C’est dommage
qu’on n’en ait pas plus » , regrette l’animatrice. Un formulaire d’inscription a été envoyé à tous les inscrits ainsi qu’une fiche de recommandation.
Le rôle de Lydie Bourdin est d’appeler une à deux fois par jour les personnes âgées inscrites sur les listes du CCAS. « Étonnamment ce sont des per-
sonnes qui vont plutôt bien. La durée des appels varie. Dans l’ensemble ils sont tous agréables. On leur donne des recommandations, on leur demande si tout va bien… ».
Le service des seniors communique avec les partenaires du centre pour échanger les informations sur les bénéficiaires. Les personnes âgées informent le service s’ils sont absents. Si aucun signe de vie n’est donné par la personne ou son entourage, au bout de deux jours maximum, les secours sont alertés.
Difficile de prévoir si un gros épisode de chaleur est en vue pour les mois à venir. « On suit le mouvement. On s’adapte » , affirme l’animatrice.