Le Perche

As des rênes

Début septembre, ils seront quatre cavaliers normands à prendre l’avion direction l’Australie pour un concours internatio­nal d’équitation. Dans leurs valises, leur coach percheron Samuel Gourmaux.

- Pierre Veillé

Marine Faust prépare les futurs chevaux à la compétitio­n et Samuel Gourmaux forme les cavaliers de demain.

Pendant deux semaines à Toowoomba, dans l’État de Queensland en Australie, les quatre cavaliers normands affrontero­nt des équipes Chinoise et Australien­ne. « C’est un tournoi de saut d’obstacles tri nation sur trois jours. C’est la première fois que la France est invitée » , explique Sue Williams, bénévole australien­ne coordinatr­ice de l’événement.

Pas question de voyager avec les chevaux jusqu’en Australie. Le voyage est long et les normes sanitaires drastiques. Les cavaliers devront courir sur des chevaux qui leur seront prêtés. « Ils n’auront qu’une demi-journée pour s’adapter au cheval. C’est un véritable défi pour eux » , affirme la bénévole.

Créer une équipe

La mission de Samuel Gourmaux, représenta­nt du Comité Régional Équitation pour la Nor- mandie (COREN), responsabl­e du Team Normandie et entraî- neur au haras de Chechinier­e à Soligny-la-Trappe, prodiguer des conseils pour réussir la compétitio­n. « Ce sont des

cavaliers très aguerris. Il va falloir qu’ils utilisent leur feeling avec le cheval » , explique le coach.

Avec ces 15 années d’expérience dans l’entraîneme­nt des cavaliers, il a l’habitude des compétitio­ns. Avant de s’envoler vers l’autre bout du monde il va devoir créer un groupe parmi ces cavaliers parfois rivaux.

« On organise un stage fin août avec pas mal de jeux pour créer une cohésion d’équipe. Ils sont rivaux en compétitio­n mais vu qu’ils représente­nt la Normandie ca va être assez facile de dépasser ca » , rassure l’entraîneur.

Transmettr­e sa passion

C’est la première fois que cet entraîneur aguerri se rend en

Australie. « Je ne connais pas du tout et je suis très content de découvrir ce pays » , affirme Samuel Gourmaux.

Pas question pour autant de faire du tourisme ou de la figuration, s’il se rend là-bas c’est « pour gagner ! On y va pour ça » . Pour ce faire il devra tirer le maximum de « leur expérience pour avoir le meilleur résultat possible » .

Remporter le tournoi ferait office de cerise sur le gâteau pour celui qui entraîne depuis 1999 au haras de la Chechinièr­e « les tout-petits dès 4 ans jusqu’aux adultes » . La compétitio­n vient récompense­r « le fruit de notre travail » . Il ne court pas après les médailles. Le fait d’entraîner est un prolongeme­nt de sa passion pour l’équitation : « Je suis là pour faire découvrir notre métier et notre passion » . Et pour faire gagner des médailles d’or pour la Normandie en Australie.

On y va pour gagner Samuel Gourmaux Il va falloir qu’ils utilisent leur feeling Samuel Gourmaux

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L’entraîneur officie au haras de la Chechinièr­e depuis 1999.

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