Pas le temps de faire le linge ? Elle repasse à votre domicile
Annie-Laure Blot, habitante du Theil-sur-Huisne, assure le repassage à domicile pour les hommes et femmes qui n’ont pas le temps. En plus des particuliers, elle voudrait également s’ouvrir aux entreprises.
Val-au- Perche.
Le quotidien est pesant. La vie de famille, le travail et tous les aléas de la journée… Difficile de pouvoir tout assumer. Plus le temps ou l’envie
Annie-Laure Blot est là pour vous. Depuis le mois de mai, cette Fertoise d’origine, habitante du Theil-sur-Huisne, assure le repassage à domicile.
« Draps, serviettes, torchons, chemises, jeans… Je m’occupe de toute sorte de linge, explique- t- elle, recevant chaque jour des coups de téléphone pour ses services. Je m’aperçois que les gens n’ont plus le temps ou l’envie de repasser » .
Autrefois aide à domicile et employée à l’ADMR, « j’ai déjà travaillé dans une entreprise de repassage dans les années 2000 » .
Un domaine qui n’est donc pas inconnu pour elle. « Je me suis lancée de nouveau dans l’activité car j’ai vu qu’il y avait de la demande » .
Pour le moment, ce sont exclusivement des particuliers qui font appel à ses services, « des personnes âgées, des messieurs ou des femmes seuls, des personnes actives qui ne peuvent pas repasser » .
Si ses clients se sont manifestés principalement par le bouche-à-oreille, « je vais prochainement distribuer mes flyers mais depuis le mois de mai, je n’ai même pas besoin de faire de communication » . Du Mans jusqu’à Chartres
La Theilloise souhaite d’ailleurs « ouvrir l’activité aux entreprises qui en ont besoin comme les chambres d’hôtes » .
Le modus operandi reste le même, « on m’appelle pour convenir d’un rendez-vous. Je récupère le linge puis je le livre une fois repassé. Le rythme de travail est assez variable » .
Actuellement, elle gère une vingtaine de clients, répartis sur une zone géographique large puisqu’elle se déplace jusqu’au Mans (Sarthe), Chartres (Eureet-Loir) ou Alençon. Canicule : plus de demandes
Le coût de sa prestation se calcule par panier, « c’est 16 euros pour la taille standard ». A ce prix, s’ajoutent les frais kilométriques, « trois euros au-delà de vingt-cinq kilomètres, six euros au-delà de cinquante kilomètres » .
Et autant dire qu’au sortir de la période de canicule, « j’ai eu beaucoup de sollicitations. J’étais obligée de repasser la nuit » .
Selon Annie-Laure Blot, « les gens ont de moins en moins envie de repasser » . Pas de panique, elle est là pour vous.