Le top du karting français vient batailler à Aunay-les-Bois
Le circuit d’Aunay-les-Bois, l’un des cinq meilleurs de l’Hexagone, reçoit les championnats de France de karting X30, samedi 8 et dimanche 9 juillet.
Aunay-les- Bois.
Le karting français comptera cette année 20 nouveaux champions de France de la discipline. Mais c’est sur le circuit international d’Aunay-les-Bois que le plus grand spectacle sera offert. Pourquoi ? C’est là que se dévoilera le futur champion de France de la catégorie X30 Seniors (entre 14 et 32 ans) et Master (entre 32 et 45 ans). « C’est LA catégorie à la mode » , prévient Claude Gripon. « Ce qui signifie que le nombre de pilotes est important et donc que le niveau est le plus élevé » , en conclut le président et fondateur du club ornais K61. Les 90 meilleurs pilotes français
Au total, ce sont près de 90 pilotes qui s’affronteront dans l’une des deux catégories d’âge sur le circuit technique et vallonné bordé par la campagne ornaise. « Tous les pilotes présents sont ceux qui ont réalisé les meilleurs temps au niveau régional » , explique-t-il. « Globalement, il s’agit des trois ou quatre premiers de chaque région française. »
Ce sont donc les meilleurs pilotes français qui tenteront de détrôner Yann Bouvier, tenant du titre en X30 Senior, et Gérard Cavalloni, son homologue en Master. Ceux qui décrocheront les meilleures places auront ensuite l’occasion de s’exprimer face à leurs homologues européens et à la finale mondiale. Se régler et lâcher les chevaux
Ils donneront leurs premiers coups de volant dès le vendredi 7 juillet, pour les essais libres. L’occasion pour les pilotes de tester un exigeant circuit qui a déjà reçu trois championnats d’Europe, dont celui de 2016, et deux championnats du Monde (en 2011 et 2014), ce qui fait de lui « l’un des cinq meilleurs circuits de France, capable d’accueillir des compétitions internationales » , indique fièrement Claude Gripon.
L’occasion également de peaufiner les réglages, indispensable pour s’imposer en karting, et notamment à Aunay-les-Bois. « Avec les montées et les descentes sur la piste, ceux qui veulent prétendre au titre devront parfaitement régler leur châssis » , prévient celui qui dirige le club depuis plus de 20 ans.
« Durant les manches de qualifications, toute la journée du samedi, les pilotes devront continuer à travailler avec leur mécanicien et à s’adapter au circuit pour être le plus opérationnel en cas de qualifications pour les finales du dimanche, où il faut lâcher les chevaux. » « Rien n’est joué à l’avance »
Le dimanche donc, à partir de 10 h 30, les 36 premiers de chaque catégorie s’affronteront lors de trois finales. « C’est l’addition des points engrangés lors de chaque finale qui détermine le champion de France » , explique Claude Gripon. « Rien n’est donc joué à l’avance et le suspens reste entier jusqu’au bout » , prévient-il. Les pilotes qui descendront sous la barre des 51’’50 par tour de piste, là où un pilote amateur met plus d’1’10’’00, devraient jouer les premiers rôles. Des Ornais pourraient d’ailleurs faire partie de ceux-là (voir ci-après). C’est assurément un beau spectacle qui se jouera devant près de 2 000 personnes. Ça promet !