Restos du coeur : un nouveau responsable, un nouveau service à la personne
L’antenne de Nogent-le-Rotrou, composée de dix-huit bénévoles, a désormais comme responsable Joël Loiselet. Elle enregistre l’arrivée de Chantal Brunat, ancienne directrice, qui est chargée d’un nouveau service.
Nogent-le- Rotrou.
Un nouveau président à la tête de l’antenne nogentaise des Restos du Coeur. Joël Loiselet succède à Jocelyne Simon en tant que responsable de la structure caritative. Chantal Brunat, aide à la personne
Un bénévole bien connu puisque cela fait dix ans qu’il oeuvre, semaine après semaine, pour aider les bénéficiaires et les familles en difficulté.
Mais ce n’est pas la seule arrivée au sein de l’association qui accueille, de nouveau, Chantal Brunat. Ancienne responsable, elle se dit « fière de pouvoir revenir au sein des Restos du Coeur. Je connais très bien Joël Loiselet car il était mon adjoint. Nos relations étaient très bonnes pendant six années. Une vraie complicité » .
Aujourd’hui, la situation est inverse. « Il me fallait quelqu’un de compétent et d’opérationnel, explique le nouveau responsable. Je suis venu la chercher et elle a répondu présente » .
Chantal Brunat, outre son rôle d’adjoint, sera chargée de l’aide à la personne. Dans le même local où la distribution est faite, au 70 rue Saint-Laurent. « Nous avons installé un bureau pour que les personnes se sentent bien et pour garder une cer- taine intimité » . 150 bénéficiaires Une mission qui lui tient à coeur. « Je suis les dossiers des bénéficiaires en vraie difficulté. Je les mets en confiance à travers des mots choisis » . Un vrai rôle psychologique.
Dix-huit bénévoles en tout composent les rangs, dix-huit âmes vives qui assurent la distribution chaque semaine pour les soixante-cinq familles bénéficiaires. « En tout, nous avons 150 personnes qui viennent régulièrement chercher les produits dont nous disposons » .
Comme chaque année, les denrées - produits surgelés, yaourt, fromage, pâtes, légumes, fruits, café, sucre….viennent du site d’approvisionnement de Lucé et du magasin Leclerc à Margon.
S’agissant des vêtements, « pour le moment, nous ne les prenons pas ». À l’avenir, les responsables et bénévoles souhaitent « améliorer le centre pour accueillir encore mieux les bénéficiaires ».