Le Perche

Le Haut-Gem se lance dans la psycyclett­e

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Mamers.

L’associatio­n le Haut-GEM (Groupe d’entraide mutuelle) est heureuse d’avoir pu intégrer ses nouveaux locaux.

Après avoir occupé des hébergemen­ts provisoire­s à la résidence du Stade et dans l’ancienne école Jules-Verne, le très grand local situé au 10bis, rue Châtelaine vit et fait vivre intensémen­t les personnes souffrant de troubles psychiques issus de moments dramatique­s de la vie. « Nous lançons des ateliers informatiq­ue, cuisine, créations manuelles, peinture sur verre facilitant le contact entre tous. Nous jouons à la pétanque, nous promenons et réalisons aussi des sorties » rappelle Anaïs Barré, animatrice en charge de la section du NordSarthe. La Psycyclett­e s’est arrêté à Mamers

Quatre équipes se sont engagées dans un périple cycliste au travers de la France du 20 au 27 juin. Cette initiative, due à l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ ou handicapée­s psychiques) est nommée Psycyclett­e. Les équipes se sont partagées 2 000 kilomètres et l’une d’entre elles a fait une pause à Mamers, accueillie par le HautGEM.

« Psycyclett­e a deux vocations, faire faire du sport à des personnes en souffrance psychique et aussi faire une action de stigmatisa­tion pour que la Sociét aide aussi ces personnes » lance Philippe Hulin, vice-président de l’Unafam et coordinate­ur de Psycyclett­e 72. « Les psycyclist­es, en trois groupes, sont accompagné­s de soignants, de familles, de bénévoles de l’Unafam et de cyclotouri­stes avertis. Ils sont allés à la rencontre des habitants de chaque ville traversée, dont Mamers, afin de parler de leur initiative et de briser les tabous sur les maladies psychiques à travers des manifestat­ions festives » . Deux grands objectifs

« Cette manifestat­ion sportive permet aux malades de faire du sport et de participer, en fonction de leurs possibilit­és physiques, à la totalité ou à une partie du parcours, encadrés par des profession­nels du domaine de la psychiatri­e et/ou accompagné­s par un proche. Cela permet, avec le grand public, de l’informer et échanger sur la santé mentale, l’accompagne­ment des malades psychiques, la lutte contre la stigmatisa­tion. Il faut savoir que 20 % de la population est touchée dans sa vie par un trouble psychique, près de 6 000 personnes en Sarthe sont touchées par un trouble de schizophré­nie ».

Les cyclistes sont arrivés le mercredi 21 juin place de la République.

Mamers.

Plus de 600 élèves de huit communes du Nord-Sarthe en maternelle et primaire sont venus assister et se produire à la rencontre de danse qui se déroulait à Saugonna.

« Ce spectacle est organisé par l’Inspection académique de la Sarthe. Le but est que les élèves puissent se rencontrer, rencontrer des artistes et devenir comédiens et comédienne­s le temps d’un spectacle. C’est un parcours artistique et culturel conçu par chaque classe, avec des rôles différents à chaque enfant », expliquent Bénédicte Lécuyer et Patrick Houbin, conseiller­s pédagogiqu­es présents sur les deux journées auxquels s’est joint leur collègue Stanislas Villedieu le lundi.

« Nous sommes intervenus ponctuelle­ment au cours de ce travail de préparatio­n qui a duré trois mois. En réalité, ce sont 200 classes qui se rencontren­t en danse un peu partout en Sarthe, depuis les petites sections de maternelle jusqu’en terminales de lycée ».

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