Cyrille de Bucy, nouveau chef à la Sécurité Civile
Le lieutenant-colonel Cyrille de Bucy a pris la tête de l’Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité Civile à Nogent-le-Rotrou, composée de 567 sapeurs-sauveteurs.
Nogent- le- Rotrou.
À chaque fois, c’est un moment important pour le régiment. Après le départ de Stanislas Rouquayrol, chef de corps de l’Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité Civile (UIISC1) de Nogent-le-Rotrou, le lieutenantcolonel Cyrille de Bucy prend désormais la tête de l’unité. Déplacement en Côté d’Ivoire
Âgé de 44 ans, marié et père de quatre enfants, né dans la Côté d’Or, c’est à Saint-Cyr, en 1995, qu’il intègre l’école militaire. Un passage dans les blindés, en cavalerie à Saumur, et une année de spécialisation en 1999, chef de peloton à Olivet ( Loiret), il devient lieutenant, chef de peloton en cavalerie de 1999 à 2002. « J’ai réalisé une mission en Côte d’Ivoire en 2000 et une au Kosovo en 2002 » .
Cyrille de Bucy est ensuite affecté au régiment de char à Mourmelon (Marne) de 2002 à 2006. Une période pendant laquelle il repartira en Côte d’Ivoire.
En 2006, il intègre l’école de cavalerie de Saumur afin d’être instructeur. « Jusqu’en 2009, je formais, entre autres, des capitaines et officiers en tactique » .
Direction l’école de guerre (NDLR : le plus haut établisse- ment de formation des officiers supérieurs des armées françaises, de la gendarmerie nationale et des services de la Défense) à Paris pour deux années. « C’est la voie royale pour les officiers et pour être chef de corps » .
C’est en 2011 que son parcours dans la Sécurité Civile débute. « À Asnières-sur-Seine, je faisais partie de l’état-major dans le cadre de la formation militaire de la Sécurité Civile » . Missions opérationnelles
Il enchaîne les stages de qualification, « sauvetage-déblaiement, feu de forêt… » . En 2013, il occupe le poste de chef du bureau opérations instruction (BOI) à Brignoles (Var), au sein de l’UIISC7.
De 2013 à 2015, il fera deux interventions, lors du cyclone à La Réunion en 2014 et au Népal en 2015. Lors de la deuxième affectation, il est chef d’état-major. Puis l’aventure l’a conduit dans le Perche à Nogent-le-Rotrou, où il occupe donc le poste de chef de corps, « pour deux années » .
Cyrille de Bucy veut « faire en sorte que le régiment soit apte à remplir ses missions opérationnelles : feu de forêt, sauvetage-déblaiement, inondation, tempête, risques technologiques, production d’eau potable, soutien à la population » .
Depuis peu maintenant, la Sécurité Civile doit agir dans le cadre de la crise migratoire et l’hébergement d’urgence. « Nous sommes aussi appelés pour sécuriser les grands événements » . Bref, « un spectre de missions très large, une exigence et une polyvalence ». Tissu local
En tant que chef de corps, « la grosse responsabilité porte sur la gestion des ressources humaines » . Cyrille de Bucy veut apporter toute son « expérience opérationnelle » et son « état d’esprit ».
« Il faut faire vivre l’identité du régiment composé de 567 sapeurs-sauveteurs », comme l’a fait le lieutenant-colonel Stanislas Rouquayrol. C’est pourquoi « je veux optimiser l’ancrage de l’unité sur le territoire et entretenir le lien avec le tissu local ».
Actuellement, l’unité est mobilisée contre les feux de forêt en Corse et dans le Sud de la France.