Le Perche

Trente ans de swing au Golf du Perche

Un bel anniversai­re pour la structure installée à Souancé-au-Perche qui a su, au fil des années, moderniser ses équipement­s. L’attachemen­t au territoire est toujours aussi fort. Rencontre avec le gérant et le green-keeper.

- H. Deshors

Souancé- au- Perche.

Trente ans. Trente ans de swing, de green parfaiteme­nt tondu, de putts et de birdies en tout genre. Trente ans où les fidèles adhérents du Golf du Perche à Souancé-au-Perche parcourent les trous. Green-keeper et fier de l’être

C’est donc une année importante pour la structure créée en 1987 par Philippe de Yturbe et reprise par son fils, Charles, en 2011. Philippe de Yturbe qui a décidé de transforme­r le domaine familial de La Vallée des Aulnes en club. Le parcours s’étend sur environ 55 hectares et offre parmi les plus belles vues de la région.

Avis partagé par Gérard, habitant de Champrond- enPerchet et golfeur ici depuis vingt-sept ans, fidèle parmi les fidèles. « Les panoramas sont superbes, explique-t-il, on ne s’en lasse pas. Il y a toujours un paysage différent » .

A cheval sur deux communes, Souancé-au-Perche et Vichères, le club possède un parcours de dix- huit trous. Un terrain de jeu parfait pour les golfeurs et golfeuses. Grâce au travail quotidien de Gilles Thibault, le green-keeper qui a connu les premières heures de la structure. « Nous nous sommes améliorés »

« En règle générale, un golf est difficile à entretenir. Particuliè­rement le green tondu tous les deux jours et à quatre millimètre­s, qui est le summum de l’activité. Je dois veiller à la maladie du gazon, éviter les vers, m’adapter aux conditions climatique­s » .

Bref, réagir au bon moment, « l’urgence fait partie de mon métier » . Un métier qui lui plaît, « ce n’est pas monotone, il y a toujours de l’imprévu. J’apprécie également le fait de travailler dans un espace ouvert, une grande surface » . Dépannage hydrolique, panne de machine ou fuite d’eau, « je m’occupe aussi de la mécanique » .

Charles de Yturbe qui gère une dizaine de persones lui donne en tout cas une confiance aveugle. « Un terrain de golf, c’est un écosystème complexe et fragile qu’il faut surveiller constammen­t » .

Et à ce jeu- là, le temps joue en leur faveur. « Au fil des années, notre club s’est amélioré. Avec la parcours notamment qui s’est agrandi et qui a gagné en notoriété. La partie green de meilleure qualité, tout comme notre matériel » . Le nombre de golfeurs a augmenté au cours des années.

« Au début de l’activité, il y en avait vingt-cinq. Aujourd’hui, nous sommes à deux cents membres » . Une évolution positive caractéris­ée par « une démocratis­ation de la discipline. Les gens autrefois plus méfiants ont appris à découvrir ce sport et sont contents » . Attachemen­t au Perche

Mais se reposer sur ses lauriers n’est pas l’adage du club. « Mon père m’a transmis toutes ses connaissan­ces et son savoir-faire mais nous devons nous réinventer régulièrem­ent. Cela passe par le changement de certaines choses au sein de la structure. A l’écoute de nos membres, nous sommes sur logique constante d’améliorati­on » .

Et un attachemen­t fort à la région du Perche. « Comme son nom l’indique, sourit le gérant, le club et notre famille ont toujours été ancrés sur le territoire » . Premier golf d’Eure-et-Loir, « nous avons toujours voulu mettre en avant le Perche golfique » .

Et à l’avenir, la structure souhaite « être encore plus ouvert sur la région. Par le biais d’un partenaria­t avec le golf de Bellême et en nous faisant connaître davantage » . Sport et tourisme : deux secteurs qui swinguent !

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