Jean-Léo Dugast, l’Amish des percherons
Photojournaliste spécialiste des chevaux de trait, Jean-Léo Dugast a passé une semaine aux USA, auprès des Amish qui accueillent le plus important rassemblement de la traction animale moderne dans le monde.
Perche. Photojournaliste spécialiste des chevaux de trait, Jean-Léo Dugast, bien connu du milieu percheron, revient d’une semaine aux Etats-Unis où il a participé aux Horse Progress Days (HPD), en Pennsylvanie, les 30 juin et 1er juillet. Cet événement annuel, le 24e du genre, accueille le plus important rassemblement de la traction animale moderne dans le monde.
Jean- Léo Dugast se rend régulièrement aux Etats- Unis depuis une dizaine d’années. Comme quelques autres spécialistes de la traction animale en Europe, le Mamertin est référencé par les organisateurs : il est d’ailleurs cité dans le pro-
gramme de cet événement qui attire quelque 27 000 personnes sur deux jours. Une entreprise percheronne
Organisés tous les ans, les HPD tournent sur plusieurs Etats (Ohio, Pennsylvanie, Indiana, Michigan…) qui ont la particularité de présenter une forte communauté Amish. Le rassemblement attire un public « local » nordaméricain mais aussi de nombreux « étrangers » venus de tous les continents, en particulier d’Europe. Parmi ces « étrangers » , quelques Français ont eu le privilège d’être invités : grâce à ses connaissances américaines, le photojournaliste a joué les intermédiaires et emmené dans ses valises deux entrepreneurs.
La Sellerie percheronne, tout d’abord, installée dans le Perche loir-et-chérien, à Saint-Agil près de Mondoubleau, et représentée par Sylvie B. Depuis cinq ans, elle fabrique un collier de travail révolutionnaire ! Il a été conçu par des spécialistes de l’attraction animale et de l’aéronautique (à partir de matériaux ultra-légers).
Jean- Léo Dugast : « En France, de plus en plus de jeunes filles travaillent avec des chevaux. Les colliers traditionnels sont très lourds à porter. Pour les chevaux, ils finissent par les blesser. Dans le cadre de la féminisation de l’activité, les nouveaux
colliers, qui pèsent entre 6 et 9 kg, sont parfaitement adaptés. »
Une deuxième entreprise, de l’Indre, spécialisée dans la conception de petites charrues, a fait partie du voyage. Aubaine
Tous les constructeurs et utilisateurs de matériel moderne pour le travail avec les chevaux se sont retrouvés dans la ferme de Warren Nolt, à Leola, dans un village posé sur un écrin de verdure. Une aubaine pour les entrepreneurs français qui noué des contacts avec des gens qui se sont proposés de diffuser leurs matériels.
Le rêve américain.