La Ferme des Cabrioles : portrait de jeunes passionnés
Mauves- sur- Huisne.
Marine Fournier et Aurélien Lay, jeunes parisiens, ont décidé de quitter la capitale pour élever des chèvres à la campagne. Un mode de vie
Diplômés tous les deux d’un BTS agricole en Gestion et protection de la nature, ils ont voulu tenter l’aventure et s’installer dans le Perche. Originaires de la ville, la nature les a toujours attiré. « Le mode de vie nous a beaucoup intéressé. Marine a commencé à me parler des chèvres et on s’est penché sur la question » , explique Aurélien Lay. Une formation autonome
En faisant, « le tour, des fermes de la région parisienne, nous avons appris ce qu’était l’élevage » . « Au départ je ne connaissais rien au sujet des chèvres » , confie l’éleveur. Pour se former, le jeune couple a passé six mois dans une ferme. Aujourd’hui, la traite, les soins, le foin, la création de fromages de chèvres et la vente n’ont plus de secrets pour eux. Un élevage bio
En plus des six mois de formation dans une ferme, Aurélien Lay a travaillé quelques mois dans un élevage avant de trouver la ferme de ses rêves. « J’ai pu voir comment se passe l’élevage conventionnel de chèvres et ça ne m’a vraiment pas plu » , explique l’éleveur. « C’est pour cela qu’être bio est essentiel pour moi » .
Propriétaires d’une trentaine de chèvres et d’une trentaine de chevrettes poitevines et alpines, les deux éleveurs ont commencé en mars dernier la vente de leur production fromagère. Alternant la vente directe dans leur petite boutique, la vente au marché et la vente dans les commerces locaux, la ferme s’est fait peu à peu connaître et leurs clients en font de très bons retours. Une ferme pédagogique
La ferme fait aussi dans la pédagogie. Elle accueille régulièrement des groupes d’enfants et leur fait découvrir les joies de la ferme. Avec les ânes, les chèvres, les boucs, les chevrettes, les cochons, le chien et les chats, les enfants sont comblés.
La ferme projette d’accueillir d’ici l’année prochaine plus de chèvres. « Une soixantaine