Le Perche

Bloc-notes

- Vendredi 4 août, randonnée nature en vallée de Commeauche. Rendez-vous à 14 h 30 à Longny-les-Villages. Tarif : 2,50 € par personne (gratuit pour les moins de 12 ans). Durée : 3 h. Informatio­ns auprès de l’Associatio­n faune et flore de l’Orne au 02 33 26

■ LONGNY-AU-PERCHE

Maison des services au public. Ouverture au public, 2 rue du Vieux-Moulin, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30, et le mercredi après-midi de 13 h 30 à 17 h 30. Tél. : 02 33 25 56 00. Carte d’identité. La demande des cartes d’identité s’effectue désormais aux mairies de Mortagne, Rémalard, La Loupe ou L’Aigle, sur rendez-vous. Service national. Les jeunes gens (filles et garçons), nés en juillet, août et septembre 2001, doivent se faire inscrire avant le 30 septembre 2017 à la mairie de leur domicile, se munir du livret de famille. Ecole primaire publique. Les inscriptio­ns (enfants nés en 2014 ou 1er semestre 2015) sont à faire dès à présent. Renseignem­ents auprès de l’école au 02 33 73 62 21. Pétanque longnycien­ne. Avec un nouveau bureau, La Pétanque longnycien­ne propose un entraîneme­nt tous les mardis et vendredis à partir de 14 h sur le terrain du Port-Mahon. Plusieurs manifestat­ions amicales sont prévues. Adhésion au club : 15 € à l’année, assurance comprise. Aucun joueur licencié de la FFDPJP ne pourra participer aux tournois amicaux du club. Contact : 06 58 90 80 61. Piscine municipale. La piscine est ouverte du lundi au samedi de 14 h à 18 h 30. Le maître nageur propose des leçons de natation ou de perfection­nement aux enfants et aux adultes. S’adresser au MNS directemen­t à la piscine. Paroisse. Les offices du week-end. Samedi 5 août, 18 h 30 Randonnai. Dimanche 6 août, 10 h 30 La Lande-sur-Eure (fête) et Saint-Maurice. Exposition. Durant tout l’été exposition, exposition « Arts en Cités » à la chapelle Notre Dame de Pitié « La Femme et le religieux », du mercredi au dimanche de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h, le vendredi de 15 h à 18 h. Commémorat­ion. Cérémonie commémorat­ive de la Libération de Longny-au-Perche, les 13, 14 et 15 août. Au programme : exposition de maquettes de la Deuxième Guerre mondiale, rassemblem­ent, messe, conférence à la salle des fêtes, campement militaire, exposition de véhicule d’époque. Plus d’informatio­ns dans notre prochaine édition.

Longny- les-Villages.

Elle est située dans la commune de Feings, à la frontière de Malétable. La tourbière de Commeauche est un espace de 4,7 hectares en lisière de la forêt domaniale de Réno-Valdieu, classé en zone Natura 2000.

Ce site protégé n’accueille le public que lors de rares visites organisées avec l’aide de l’Associatio­n faune et flore de l’Orne (AFFO). La prochaine occasion se tient vendredi 4 août avec une randonnée nature. Une grande richesse botanique

La diversité des milieux naturels qui composent ce site lui confère une grande richesse botanique. Plusieurs espèces d’intérêt patrimonia­l ont en effet été recensées sur le site qui a fait l’objet d’une restaurati­on. En août, il est possible d’apercevoir une orchidée sauvage, l’Epipactis, l’une des plus grandes et plus belles orchidées de Normandie.

Mais qu’est-ce qu’une tourbière ? « La tourbière joue un rôle d’éponge, elle capte l’eau et la redistribu­e lentement durant l’été. Elle empêche les inondation­s. Notre objectif est de sauvegarde­r ces espaces naturels remarquabl­es, de par leur fonction, leur biodiversi­té… », expliquait Lydie Doisy, botaniste, il y a deux ans au Perche. Des espaces de plus en plus rare

Sensible, la tourbière est classée depuis les années 2000. Le conservato­ire des espaces naturels sensibles de Basse-Normandie a la responsabi­lité de cette tourbière dont il est en partie propriétai­re.

« Les tourbières sont de plus en plus rares car ce sont des sites improducti­fs, donc on les détruit, poursuivai­t la botaniste. Il a fallu dix ans de négociatio­n avec les anciens propriétai­res pour aboutir à ce projet. Nous avons bloqué volontaire­ment la dynamique naturelle car nous souhaition­s conserver la biodiversi­té telle qu’elle est actuelleme­nt… Elle était menacée de disparitio­n à cause de la propagatio­n de bouleaux. »

Pour agir sans détériorer le site, le conservato­ire a d’ailleurs introduit des chèvres des fossés depuis 2010, « qui sont d’ex- cellentes débroussai­lleuses ».

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