Festival international de piano, du Perche à l’Occitanie
En 2017, le Festival international de piano de Saint-Hilaire-des-Noyers est délocalisé à Toulouse, où il participera au Festival du Comminges.
Perche- en- Nocé.
De nombreuses personnes ayant assisté aux derniers festivals de Saint-Hilaire-des-Noyers en 2013 et 2015, dans la petite commune de Colonard-Corubert, ont demandé aux organisateurs si cet événement sera organisé cette année. La réponse est oui, mais… à Toulouse.
En effet, cette année, le festival percheron se déplace dans la ville rose, ayant été invité par le Festival du Comminges à venir présenter le sujet que le Pr Pierre Braquet, directeur du festival de Saint-Hilaire-desNoyers avait déjà évoqué lors de la dernière séance en 2015, à savoir : musique, mathématiques et musicothérapie au travers de la composition musicale : du contrepoint à la musique stochastique de Xenakis.
En 2019, le festival reviendra dans le Perche. Sous la forme d’un colloque
Le festival aura donc bien lieu mais dans un cadre universitaire, au CHU de Toulouse, et sous forme d’un colloque réunissant concertistes et musicologues, mathématiciens, informaticiens, médecins, chercheurs en neurosciences. Le colloque intégrera à la fois des conférences par des professeurs spécialistes des disciplines impliquées (neurosciences, mathématiques, musicologues, musicothérapeutes) et des concerts interprétés par des artistes internationaux permettant une interaction directe entre les interprètes et les chercheurs.
Le colloque va donc essayer d’avancer sur l’intrication hautement complexe entre : musique, physique, mathématique et neurosciences. Il associera donc : de la Musique interprétée par des virtuoses pour la période de la Renaissance ( incluant J.S. Bach)… au XXe siècle ; de la mathématique consacrée à l’analyse de la structure musicale, par des experts de notoriété internationale ; de la recherche médicale (neurosciences), par des chercheurs experts, également reconnus.
Les questions auxquelles ils devront essayer de donner un début de réponses sont nombreuses : existe- t- il donc une « Logique » dans la composition musicale, et si oui, est-elle « arithmétique voire mathématique » ? ; est-elle volontaire ou subjective ? ; quoi de compa- rable entre la musique composée durant la période médiévale jusqu’à la fin du Baroque, basée sur le contrepoint (session 1 du colloque), avec la musique du XXe siècle pouvant se baser sur différents algorithmes (session 3 du colloque) ?… Et quels sont les mécanismes impliqués ?
L’émotion entraînée par l’écoute de la musique amène du bien-être : déjà chez les Grecs, il y avait des musicothérapeutes qui influençaient l’humeur et le cours des tourments en utilisant divers instruments, rythmes et sons. L’utilisation de la musicothérapie est aussi rapportée chez les Chinois, les Hébreux et durant la grande période de l’Empire Ottoman.
En Occident, elle n’a été réellement utilisée en thérapeutique que lorsque Pierre Lichtental, en 1811, écrivit un traité sur les bienfaits de la musique, une discipline reconnue de nos jours (session 2 du colloque).