Le Perche

Victimes de cambriolag­e, leur souvenir est encore frais

- H. Deshors

Nogent- le- Rotrou.

Christophe et Jessica avaient prévu des vacances méritées à la mer. « Deux semaines de farniente, rien que pour nous » . C’était il y a trois ans. « On se sent comme ’’violé’’ »

« Nous avions tout organisé, expliquent-ils. Le départ, les réservatio­ns, le programme des vacances… » . Il n’y a qu’une seule chose qu’ils n’avaient pas prévue : de se faire cambrioler.

« C’est notre voisine avec qui nous avions de très bons contacts (NDLR : ils ont déménagé depuis) qui nous a alertés un matin, poursuit Jessica. Elle nous a prévenus que des personnes avaient pénétré à l’in- térieur de notre résidence » .

Un véritable coup de massue. « Tout s’arrête d’un coup. C’est comme si le temps se stoppait. Au téléphone, je ne trouvais plus mes mots. Je posais des dizaines de questions tous azimuts. On voulait savoir ce qu’ils avaient pris, cassé, volé… C’est vrai que dans ce genre de situation, on sent comme ’’violé’’ ». Préjudice de 7 000 euros

À peine trois jours de vacances qu’il faut rentrer en urgence. « Même si le mal avait été fait, il nous était impossible de rester sur place. Nous sommes rentrés à Nogent-le-Rotrou » . Dépôt de plainte, estimation du préju- dice et des dégâts, contact avec l’assurance… « dans ce genre de cas, tout paraît compliqué, long, fastidieux » .

Comme dans la plupart des cambriolag­es, les objets dérobés concernent principale­ment la joaillerie et l’électroniq­ue. « Nous ne laissons jamais d’argent quand nous partons comme cela » . Un moindre mal… Mais le coût total des pertes fait quand même mal : pas moins de 7 000 euros.

« Pendant qu’on faisait les démarches, je suis allée voir sur les sites d’annonce en ligne. Peut- être, par le plus grand des hasards, que j’allais tomber sur l’un de mes bijoux » . En vain.

Bien évidemment, trois ans après, le souvenir est moins omniprésen­t dans leur esprit, « mais on s’en souvient encore. C’est un traumatism­e qui reste présent ».

Depuis ce cambriolag­e, Christophe et Jessica ont fait installer une alarme dissuasive à trois endroits de la maison. « On ne veut pas rentrer dans la psychose mais on a pris une décision pour mieux surveiller notre habitation ».

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