Louise Michel, une vie de lutte, de passion et de conviction
Longny- les-Villages.
L’association de gymnastique de Neuilly-sur-Eure, que préside Janie Bouchard, reprend avec engouement et motivation son activité.
Avec une soixantaine d’adhérents, un nombre à la hausse, deux séances hebdomadaires sont désormais programmées le mercredi à la salle socioculturelle, de 19 h à 20 h et de 20 h 15 à 21 h 15. Le coach du club, Frédéric Champagne, sait alors faire partager avec enthousiasme son savoirfaire, son dynamisme et son punch. Frédéric Champagne est aussi triple champion du monde de Kick Boxing- Full Contact et Shoot Boxing, il a acquis son 3e titre l’an dernier à Milan.
Les activités proposées concernent le travail des cuisses, abdominaux et fessier, le STEP (cardio et chorégraphie), l’initiation au pas de Fitness, circuit Training et le renforcement musculaire…
Il est toujours possible de rejoindre un des deux groupes, avec portes ouvertes en septembre. En dehors de cette période, deux cours d’essai sont gratuits, avant une éventuelle inscription.
La cotisation annuelle est de 120 € (dégressive à partir de deux adhérents de la même famille), certificat médical obligatoire. Pour les nouveaux adhérents, une commande de matériel sera effectuée en ce début de saison.
Longny- les-Villages.
L’association des Jardins du Pontgirard, que préside Daniel Liard, a proposé un après-midi théâtre, manifestation qui a rempli la galerie d’art de Monceaux-au-Perche. Une seule comédienne sur scène, Clémentine Stépanoff, de la compagnie « Au Chapeau Rouge » pour « raconter » Louise Michel, La Louve, une pièce d’Alain Duprat d’après une mise en scène d’Emmanuel Desgrées du Lou. Quel talent, quelle prestance !
« Dans cette oeuvre, j’ai voulu faire connaître une âme forte du XIXe siècle, une femme tout à la fois encensée et calomniée de son vivant, aimée et haïe, honorée et vilipendée » , souligne l’auteur. La « pétroleuse » de la Commune fut en effet une militante politique et une écrivaine remarquée et admirée par Victor Hugo, Georges Clemenceau, Jules Vallès et Paul Verlaine… Maîtresse d’école, elle estimait que l’éducation des enfants, filles et garçons, pouvait ouvrir la société à un avenir flamboyant, que le savoir permettait à l’Homme d’être libre. Même déportée en Nouvelle-Calédonie, elle n’eut de cesse d’éduquer les enfants, ceux des Européens comme ceux des indigènes canaques.
Clémentine Stépanoff a su tenir avec force et intensité son auditoire en haleine, des moments de passion et de conviction particulièrement partagés par un public conquis, et acquis à l’artiste de talent !