L’avenir des Mycologiades en question
Si l’équipe autour de Daniel Jean est toujours aussi motivée, il ne manquerait pas grand-chose pour décourager les bénévoles qui, de plus en plus, doivent mettre la main à la poche.
Daniel Jean ne le cache pas : « Nous sommes une association à but non lucratif et nous rencontrons des problèmes financiers. Nous rémunérons les conférenciers et nous avons très peu de recettes. »
Le maire d’Appenai-sous-Bellême pointe du doigt l’absence de certaines subventions qui risquent de fragiliser l’avenir des Mycologiades. « Nous en sommes quand même à notre 65e édition » et il serait dommage que les mycologiades disparaissent du paysage local. Et ce, d’autant plus que cette manifestation, au-delà de l’intérêt qu’elle porte pour les passionnés, apporte une bouffée d’oxygène économique à tout un territoire : « les restaurateurs et les hôteliers de Bellême et des alentours en profitent. »
« En tant qu’élu, nous avons une conscience professionnelle pour notre territoire. Nous nous investissons pour Bellême et sa région. »
Depuis trois ans, le conseil départemental de l’Orne ne donne plus rien. « La Région nous donne des subventions et la Ville de Bellême nous aide aussi bien financièrement que matériellement. »
Mais ce n’est pas suffisant. « Nous comprenons qu’aujourd’hui il faut faire des économies. Mais ne faisons pas d’économies sur ce qui fonctionne. »
Daniel Jean n’hésite pas à lancer un appel aux dons : « Ceux qui veulent nous soutenir sont les bienvenus. »