Un charpentier couvreur à la fibre écolo s’installe aux Docks

Bretoncelles.

L’association Bretoncelles Patrimoine et Nature, en partenariat avec l’association des Croqueurs de pommes du Perche, a organisé une nouvelle fois une exposition de pommes et poires de la région sous la halle à Bretoncelles.

Comme d’habitude, ce type de manifestation rencontre un vif succès de la part des passionnés, soucieux de contribuer à la préservation des variétés anciennes.

Certains auraient même vive- ment acheté des fruits d’où une pensée qui trottine dans la tête de BPN lorsque le verger atteindra sa maturité, sans pour autant porter préjudice aux parrains des arbres fruitiers.

« L’automne sera mis à profit pour planter un poirier de Doucin tandis qu’un autre poirier ’ Fret’ sera greffé en mémoire de l’abbé Fret qui honora la commune de Bretoncelles » , soulignait Daniel Chevée, le président de BPN.

Rémalard- en- Perche.

La Pépinière d’entreprises de Rémalard-en-Perche, dite Docks Saint-Marc, héberge depuis le mois de juillet la SARL Nicolas Praet, une entreprise de couverture-charpente créée en 2010.

Nicolas Praet a investi un atelier de 317 m2 pour poursuivre confortablement le développement de sa société au sein de laquelle travaillent trois salariés. Membre d’Ecopertica il partageait des locaux rue Albert de Mun mais l’espace n’était pas assez grand et adapté. Un peu de chanvre

« Ma société est axée sur des matériaux écologiques, ouate et un peu de chanvre, et je travaille un maximum avec des bois locaux » , ex- plique l’entrepreneur qui réalise des rénovations, charpentes, maisons et agrandissements ossature bois, aménagement de combles, isolation en ouate de cellulose.

« Ouateco » est fabriquée dans les Landes, une fibre végétale conçue avec du papier journal ramassé par des partenaires comme Emmaus. « La ouate absorbe et rejette l’humidité c’est pour ça qu’il n’y a pas de tassement. L’isolation thermique est d’une grande qualité comparée à la laine de verre ou de roche, la ouate est légèrement plus coûteuse mais dans le temps on s’y retrouve, on l’injecte dans les combles, faux plafonds, murs, rampants » , commente Nicolas