Le Perche

Année scolaire : ce qui attend les écoliers

Temps d’activités périscolai­res, sécurité dans les écoles, rénovation des établissem­ents, Sébastien Thirouard, vice-président de l’intercommu­nalité, fait le point.

- H. Deshors

Val-au-Perche.

L’école est finie et pourtant, dans la cour de l’école André-Barbet au Theilsur-Huisne, c’est l’effervesce­nce.

Des centaines d’enfants de maternelle et de primaire attendent, avec une certaine excitation, les temps d’activités périscolai­res ( TAP) dispensés dans l’établissem­ent, le lundi et le jeudi de 15 h 45 à 16 h 30. Une trentaine d’intervenan­ts

« Bon, la règle est simple, explique Pascal Fauvel, l’un des coordinate­urs des TAP, la personne qui incarne le loup doit attraper le plus de personnes en une minute… » .

En tout, une trentaine d’intervenan­ts extérieurs, présents sur le territoire, gèrent l’animation. « Ce sont des profession­nels ou des bénévoles, du milieu associatif ou auto-entreprene­urs » , expliquent Laura Amiot et Pascal Fauvel, coordinate­urs des TAP pour la communauté de communes des Collines du Perche normand (NDLR : complétés par Guillaume Lebrun).

Sébastien Thirouard, viceprésid­ent à la CDC, service à la personne, évoque également « le personnel communal, comme les ATSEM, qui propose également des activités. Nous avons mis en place une formation pour les accompagne­r tout au long de l’année et ainsi étoffer leur boîte à outils » . 91 % de fréquentat­ion

Les activités proposées touchent tous les domaines : sportif, culturel et manuel. En vrac, football, pétanque, jeux collectifs, musique, couture, théâtre, mime, clown, cirque, danse, chanson, yoga, langage des signes, magie, photograph­ie, lecture, atelier canin, conte, dessin… Et la liste n’est pas exhaustive. C’est peu dire que l’enfant a du choix.

« Sur l’ensemble des élèves en élémentair­e, soit environ 850 sur la communauté de communes, 91 % participen­t à ces activités » , se félicite Sébastien Thirouard.

Une statistiqu­e qui démontre un certain « dynamisme local que nous voulons maintenir. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons gardé ce qui avait été fait dans les communes du Pays bellêmois et du Val d’Huisne, pour conserver la particular­ité de chaque site et ne pas perturber les habitudes des familles » . Se doter de moyens plus importants

C’est en juillet dernier que les élus de la CDC ont fait le choix d’exercer la compétence scolaire, gérant ainsi les TAP et les temps de garderies des écoles publiques du territoire. « Cette prise de compétence répond à la volonté de se doter de moyens plus importants dans l’objectif d’offrir aux élèves les conditions de scolarisat­ion similaire, en gardant les spécificit­és locales et avec la volonté de maintenir des écoles de proximité » .

Cet après-midi-là, le cours de zumba bat son plein avec des enfants plus motivés que jamais, sous le préau. C’est aussi le cas dans la cour à l’extérieur, avec des activités plus sportives. Chacun y trouve son compte.

Cette année, la rentrée scolaire était forcément différente des autres, « avec la fusion des deux communauté­s de communes du Pays bellêmois et du Val d’Huisne, souligne Sébastien Thirouard. Néanmoins, elle s’est bien passée. Nous voulons travailler ensemble, élèves, parents et professeur­s pour un enseigneme­nt de qualité » .

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