Le Perche

Au château Saint-Jean, l’étoile filante

Longtemps pressenti, le chef étoilé Jean-Jacques Jouteux ne s’installera pas à la tête du restaurant au Château Saint-Jean. Dommage pour l’édifice nogentais qui profitait d’un bel ambassadeu­r culinaire.

- H. Deshors

Nogent-le- Rotrou.

Longtemps pressenti et ayant même donné son accord verbal, le chef Jean-Jacques Jouteux ne s’installera finalement pas dans le pavillon intérieur Louis XIII du château Saint-Jean de Nogentle-Rotrou. Il a fermé son restaurant

Une épine dans le pied pour la municipali­té qui avait trouvé un bel ambassadeu­r culinaire pour l’édifice, véritable vitrine du tourisme nogentais et percheron.

En début d’année dernière, le maire François Huwart s’était réjoui de proposer « une bonne table » d’une activité « d’un chef étoilé » qui « sera à la manoeuvre et assurera la gestion de ses établissem­ents » . C’est raté.

Harold Huwart, conseiller municipal délégué chargé de l’économie et de l’emploi et conseiller régional qui suit forcément le dossier, a donc confirmé les rumeurs des derniers mois, « le chef a fermé son restaurant Le SaintPierr­e à Montigny-le-Chartif » . Un endroit où s’arrêter

Sa cuisine devait compléter le salon de thé que la municipali­té veut installer. Mais pour autant, le conseiller municipal se veut optimiste. « Il y a d’autres can- didats » . Pas de panique donc… Mais le projet revêtirait un autre aspect. Exit le caractère étoilé de l’éta- blissement culinaire, « nous pouvons trouver autre chose qui y ressemble. Nous n’avons pas exclusivem­ent conçu ce projet d’aménagemen­t pour l’arrivée d’un chef étoilé » .

Harold Huwart évoque surtout « l’importance d’avoir un coin de restaurati­on, un endroit pour se poser et s’arrêter » après ou avant d’avoir visité le château Saint-Jean et son futur nouveau musée.

Manger une glace, boire un verre… « Cela aura pour conséquenc­e de créer un vrai circuit » . En attente des subvention­s

À propos du financemen­t, dont les travaux s’élèvent à 1,2 million d’euros, aménagemen­t du pavillon et déménageme­nt des réserves compris, « nous sommes toujours dans l’attente des subvention­s de la DRAC (NDLR : Direction régionale des affaires culturelle­s) et du Départemen­t » .

Une condition sine qua non pour le devenir de cette opération d’envergure, « le calendrier découlera en fonction de cela, sachant que nous menons en priorité les dossiers qui ont 60 à 80 % de subvention, comme les infrastruc­tures sportives de la Ville » .

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