34 élus cosignent un courrier à la SNCF
Les maires de la Communauté de communes ont cosigné un courrier à destination de la SNCF. La mobilisation se poursuit pour sauver le guichet de la gare fertoise.
La Ferté- Bernard.
La mobilisation ne faiblit pas pour sauver le guichet de la gare. Preuve en est le courrier que vont cosigner les trente-quatre maires de la Communauté de communes de l’Huisne sarthoise, à destination de la SNCF.
Comme l’a annoncé le président de la CDC et maire fertois Didier Reveau, en ouverture du conseil communautaire, mardi 26 février à Montmirail.
Ladite lettre sera adressée à Gaëlle Leroux, directrice des affaires financières de la SNCF Pays de la Loire, avec copie au Conseil régional.
« J’ai rencontré le collectif, en présence des acteurs économiques du territoire à qui nous avons fait des propositions » , a rapporté l’élu. « Pas favorables à l’attractivité »
Qui persiste : « Ce qui est sûr c’est que les choses, en l’état, ne peuvent pas demeurer. L’accès à la gare est interdit pour les usagers. Et nous arrivons dans une période d’hiver. Et l’amplitude du guichet a été largement réduite avec une fermeture les samedi et dimanche. »
Depuis le 31 juillet en effet, les horaires d’ouverture du guichet sont passés de 84 heures hebdomadaires à 34 heures. Il n’ouvre plus les week-ends.
« Revenir à la situation précédente n’est pas ce que nous demandons. Nous pou- vons comprendre que la SNCF veuille s’adapter aux conditions économiques actuelles. Mais les propositions qui ont été faites ne correspondent pas aux attentes des habitants. Et ne sont pas favorables à l’attractivité de notre territoire. » Le hall, un lieu de vie ?
D’ailleurs, le club des entreprises du Perche réfléchit avec la municipalité pour occuper le hall de ladite gare. « L’idée c’est qu’il soit un lieu de vie, animé, où l’on pourrait faire la promotion de notre territoire, ses savoir-faire et notamment ses problématiques de recrutement. »
Didier Reveau n’a pas manqué de rappeler que la gare fertoise est la 3e du département en termes d’usagers, avec 1 000 voyageurs chaque jour. « Alors que nous n’avons pas de ligne TGV comme c’est le cas pour les deux premières que sont Le Mans et Sablé-sur-Sarthe. »
Pour lui, « le dossier de la gare est un dossier auquel il est nécessaire que nous soyons attentifs parce que si nous le laissons filer, il sera difficile de revenir en arrière. »