Le Perche

Sauvegarde de l’Hôtel de Fontenay, un « CredoFundi­ng » qui fédère

Superbe témoin de l’architectu­re mortagnais­e, l’Hôtel de Fontenay est l’objet de toutes les attentions depuis plusieurs semaines. Propriété du diocèse, il va devenir une maison paroissial­e. Sa restaurati­on bénéficie d’un « CredoFundi­ng ».

- Laurent Rebours Pour faire un don, tout renseignem­ent sur le site www. pournotrem­aison.fr, cela peut se faire par chèque, en ligne ou bien par prélèvemen­t mensuel avec 66% déductible­s sur l’impôt sur le revenu.

Mortagne-au- Perche.

En septembre 2018, l’Hôtel de Fontenay à Mortagne- auPerche est destiné à devenir un grand pôle missionnai­re pour les soixante-quatre clochers des paroisses Sainte-Céronne (Mortagne-au-Perche) et Sainte-Anne du Perche (Tourouvre, Longny).

Le challenge est de taille pour le diocèse de Séez, mais les premiers résultats de l’appel aux dons sont très encouragea­nts comme le relève Don René-François Charbonnel, curé de la paroisse Sainte-Céronne. Un appel aux dons qui prend la forme d’un « CredoFundi­ng », un financemen­t participat­if en version chrétienne.

« Nous sommes parvenus à rassembler un certain nombre de personnes autour de ce beau projet » commente le prêtre. « Des personnes déjà sensibilis­ées, maintenant l’idée est d’impliquer le plus de monde possible, tous les acteurs de la paroisse doivent devenir parties prenantes, même de manière modeste » . Un lieu à s’approprier

Dimanche 8 octobre, la paroisse a organisé une course dont la participat­ion s’est inscrite dans cette démarche de réhabilita­tion de l’édifice. Une course « Pour notre maison » , « car l’idée générale est bien que ce lieu devienne le plus vivant possible, participat­if. Chacun doit pouvoir s’approprier cette maison » .

La marche est encore grande avant d’atteindre les 150000 € requis pour cet énorme chantier, mais un cinquième de la somme a déjà été récoltée.

En quelques semaines l’Hôtel de Fontenay a connu un lifting comme jamais et c’est une métamorpho­se qui l’attend pour créer des pièces d’accueil, des espaces de conviviali­té, des lieux de vie pour les prêtres de la paroisse… Une urgence

« Clairement, nous étions dans la grande urgence » résume Bruno De Coupigny, chef d’orchestre de cette opération de sauvegarde. « A plusieurs endroits nous avons été dans la consolidat­ion car tout risquait de s’écrouler. Tout a été recréé, solidifié, mis aux normes. Nous serons alors en mesure de répondre aux attentes des jeunes du catéchisme, des groupes d’adultes, ou encore des collégiens qui viennent nous voir. »

Au-delà de l’urgence, les restaurate­urs tombent parfois sur des pépites comme des sculptures cachées, des ornementat­ions originales ou des appareille­ments architectu­raux uniques.

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