Une quatrième vente programmée au monastère des Soeurs passionistes
Saint- Longis.
Le comité national du jeu de galoche a tenu son assemblée générale à la salle polyvalente longonienne.
Après avoir dressé le bilan de la saison écoulée, Chantal Allix, présidente, a présenté le bilan financier positif de 2000 € et lancé quelques dates et communes retenues pour la saison prochaine : « Saint-Rémy-desMonts, Neufchâtel-en-Saosnois, Vezot, Aillières-Beauvoir, Saint-Longis, Thoigné sont a priori reconduits, Meurcé qui avait demandé notre venue ne s’est pas encore manifesté. Nous reconduirons un concours n semi-nocturne. À voir aussi avec Mamers. »
Deux nouveaux membres ont été élus dans le conseil d’administration, une prochaine réunion permettra de confirmer ou renouveler tout ou partie du bureau.
Mamers.
Le monastère des Soeurs passionistes est définitivement fermé puisque trois des religieuses qui résidaient encore au monastère au 60, rue du Dr Godard, l’ont quitté pour rejoindre Gênes (Italie) dans la communauté des Soeurs Cloîtrées. La quatrième est hébergée chez les soeurs de la Providence à Ruillé-sur-Loir. Le monastère des Soeurs passionistes est en cours d’acquisition par des particuliers en tant que résidence secondaire. Il fallait donc le vider de tout son contenu et dans ce cadre, une troisième vente était organisée le week-end dernier.
Magdalena Banaszak et d’autres bénévoles ont oeuvré pour organiser cette vente d’objets exceptionnels, dont certains sont très anciens : le site a été ouvert le 13 avril 1872. Il a servi d’hôpital annexe lors de la Première guerre mondiale. Les religieuses servaient avec dévouement comme aides-soignantes et gardes malades.
« La vente des objets du monastère a déjà permis de récolter près de 20 000 € lors de la première édition, et près de 6 000 € à la seconde. Les sommes récoltées sont intégralement reversées au Cloître de Gênes et permettent aux religieuses de financer leurs vies, leurs achats de médicaments, etc. N’ayant jamais été salariées, elles ne sont pas considérées retraitées » . Magdalena a travaillé par le biais de ses connaissances, mais aussi via internet et les sites tels Le Bon Coin. « Je suis une intermédiaire active au service des soeurs » .
La troisième vente a permis d’attirer plus de 650 visiteurs et clients. Le Père Guy Sionneau était missionné pour superviser le bon déroulement des ventes. « Tout doit être vendu, sabots, linge, cadres, outils de jardin, vaisselle, passementerie, literie, mobilier, petit électroménager, tapis, etc. Ce qui n’est pas parti lors de ces trois ventes va être stocké et proposé lors d’autres ventes, mais nous devons trouver des locaux pouvant être mis à notre disposition » .
Une autre vente à la maison des Soeurs passionistes non cloîtrées à lieu dimanche 29 octobre, de 9 h à 16 h, au 44, rue du Fort. Renseignements tél. 07 86 40 94 67.