Une plaque en mémoire de G. Lancelin
Longny- les-Villages.
La MJC a retrouvé un professeur de judo, ce qui a permis de relancer l’activité. Mike Amyot, professeur diplômé, habite Mortagne, et ses compétences ont été vite appréciées par ses jeunes élèves. Il participe également au centre de loisirs de la CdC.
Longny-les-Villages.
Le cross de l’école primaire de Longny-au-Perche a bénéficié d’un après-midi ensoleillé, c’était alors un moment très attendu par les écoliers qui ont mis de l’ardeur à courir. Bien encadrés par les enseignants, des personnels et des parents, les enfants ont affi-
Deux groupes ont été constitués le jeudi, à 17 h pour les débutants, et à 18 h pour les initiés. Après le judo, Mike Amyot propose par ailleurs une séance de Jiu-Jitsu pour les plus grands à partir de 19 h.
Des places sont encore disponibles, contacter le professeur le jeudi au dojo. ché une grande motivation sur les circuits balisés des terrains annexes du groupe scolaire. Les jeunes sportifs qui ont ensuite été récompensés après le goûter réconfortant. Cet après-midi a constitué un bon entraînement pour les futurs rendez-vous du sport scolaire du mercredi.
Longny-les-Villages.
La disparition de Georges Lancelin, survenue à l’âge de 93 ans, avait suscité émotion et tristesse dans tout le secteur. La commune de Neuilly-sur-Eure vient de rendre hommage à son ancien maire en apposant une plaque souvenir sur le mur du bâtiment qui abrite la mairie et l’école. Toute une vie à Neuilly
Jean- Marc Naël et Christian Baillif, maires respectifs de Neuilly-sur-Eure et de Longny- les- Villages, ont retracé les grandes étapes de la vie de Georges Lancelin, particulièrement fidèle à la localité qui l’a vu naître, le 11 septembre 1922. Il est ainsi resté toute sa vie dans son village, mis à part une escapade pendant l’Occupation, et jusqu’au moment de se retirer à la Providence à Longny.
Tout jeune, après l’école communale, il a travaillé dans les fermes et a même été aide boulanger, avant de s’installer mécanicien à l’entrée du bourg en venant de Longny. La guerre est arrivée, et Georges Lancelin s’est marié, en 1942. Sous l’occupation, il a dû se cacher, et il a suivi l’exode pour se réfugier à Athée-sur-Cher, au sud de Tours, c’était la zone franche.
A la libération, il revient au pays, et s’installe alors mécanicien à l’entrée du bourg, côté Senonches cette fois, ouvrant le garage, près duquel il habitera, en élevant ses deux fils. Très tôt, il s’intéresse à la vie de sa localité, et devient conseiller municipal dès 1947. La population lui renouvellera longtemps sa confiance, puisqu’il siége- ra durant 54 ans au sein du conseil, avec 30 ans de maire, jusqu’en 2001. Le premier magistrat de Neuilly-sur-Eure ne comptera pas son temps pour oeuvrer en faveur de sa commune, qu’il modernisera, et de ses habitants. Il s’investira dans différents domaines, l’eau potable, l’assainissement, le remembrement, l’implantation de l’usine de bouchons où il assurera l’entretien, après avoir tenu le café-tabac de 1971 à 1975. Il faut y ajouter 20 ans de présidence du comité des fêtes, l’implantation d’ateliers, de la première salle des fêtes, du terrain de tennis, de lotissements, la liste est longue.
Ses qualités ont été soulignées : courage, droiture, loyauté, honnêteté et engagement. « Il aura profondément marqué la vie de son village qu’il aimait tant, et pour lequel il a tout donné, sans compter ».