Le Perche

Un traitement aux Etats-Unis pourrait stopper la maladie d’Océane

- Renseignem­ents et informatio­ns : ensemblepo­uroceane@orange.fr

Commerveil.

Samedi matin, Christian Chedhomme, maire, entouré de ses adjoints, conseiller­s municipaux et de Frédéric Beauchef, maire mamertin représenta­nt le Départemen­t, a organisé l’ouverture symbolique d’une partie de la rue de la Charmille, donnant accès aux maisons numérotées de 23 à 31.

« Il fallait faire cette mise aux normes et en accessibil­ité. Nous avons donc aménagé cette partie de la rue grâce à un goudronnag­e, nous avons

Commerveil.

Vendredi soir, le comité des fêtes Commerveil-Pizieux a tenu son assemblée générale chez Monique Hardouin, bar commerveil­lais. Dix- huit membres du comité étaient présents, un chiffre marquant l’intérêt que les 200 habitants de ces deux petites communes portent au comité qui fait vivre ces villages. « Il est rare que près de 10 % de la population s’investisse dans un comité des fêtes », a rappelé Philippe Gravouille, président, propos confirmés par Christian Chedhomme, maire de Commerveil.

Le programme des futures installé un éclairage public et aménagé l’évacuation des eaux. Le trottoir accessible aux personnes à mobilité restreinte a été inclus dans les travaux de surfaçage » , a rappelé le maire, avant de préciser : « Le montant de ces travaux s’élève à 32 445 €, nous avons eu 40 % de subvention­s, soit 12 498 € versés par la DETR ( dotation d’équipement des territoire­s ruraux) pour 6 489 € et le même montant par le Soutien à l’Investisse­ment Public Local » . manifestat­ions a été établi. « La plupart des activités sont réservées aux habitants des deux villages et à leurs proches telles la randonnée du 18 mars, la journée pétanque du 30 juin, le cochon grillé du 9 septembre. »

« Par contre, le vide-greniers du 29 juillet sera ouvert à tous, de même que le loto du 26 mai à la salle des fêtes de Mamers et une éventuelle soirée dansante. »

Le président conserve son poste, ainsi que Liliane Roux qui assure le secrétaria­t et Monique Chanclou qui est trésorière.

Saint- Cosme- en-Vairais.

Atteinte de la Dystrophie musculaire congénital­e*, Océane Vaidie, 6 ans et scolarisée à l’école primaire ClaudeBouc­hard, doit être opérée régulièrem­ent et multiplier les séances de kinésithér­apie pour ralentir sa maladie. Une solution pourrait venir des Etats-Unis.

« Le quotidien d’Océane n’est pas facile moralement mais elle se bat et nous nous battons à ces côtés du mieux possible pour lui permettre d’avoir le meilleur quotidien faisable » , expliquent ses parents, Damien et Sabrina Vaidie. « Océane n’est pas un animal »

« Le combat au quotidien porte autour de la maladie mais également autour de contrainte­s administra­tives sur lesquelles il faut constammen­t justifier la maladie d’Océane et les difficulté­s de vie, de contrainte­s organisati­onnelles et profession­nelles. Nous devons régulièrem­ent nous déplacer au CHU d’Angers pour le suivi de la maladie et des appareilla­ges. »

« Malheureus­ement, il est regrettabl­e de subir le regard en coin d’une minorité de gens que nous croisons sur la différence d’Océane par rapport à un enfant dit normal. Océane n’est pas un animal, ni une source de contaminat­ion et n’a surtout rien demandé sur cette maladie destructri­ce déjà difficile à vivre au quotidien » , dénonce ses parents. Jugements injustes

« Ce qui est encore plus dur, poursuiven­t- ils, c’est d’entendre des jugements injustes sur notre famille. »

L’argent de notre associatio­n Ensemble pour Océane ne sert pas à leurs intérêts personnels : « Nous ne nous servons pas de l’image d’Océane pour réunir des fonds à but personnel mais sur des projets liés au handicap. Les opérations chirurgica­les subies par Océane ne servent pas à stopper la maladie et encore moins à lui permettre de marcher car Océane ne connaîtra jamais la marche.ette maladie ne touche pas uniquement ces jambes mais l’ensemble de son corps… Juste, s’il vous plaît, nous demandons à ces auteurs d’arrêter de fonder de tels jugements injustes mais plutôt d’essayer de comprendre notre combat, de le respecter et le soutenir » précise Damien Vaidie, président de l’associatio­n Ensemble pour Océane.

Les futurs grands combats de l’associatio­n sur les prochaines années vont porter sur deux axes : « Essayer de stopper la maladie par un traitement aux USA et si possible avant son adolescenc­e pour éviter une opération de la colonne vertébrale. Et nous aider à financer en partie le prochain véhicule TPMR face aux contrainte­s d’aménagemen­t imposées par l’Etat depuis 2014 ainsi que les divers équipement­s et appareilla­ges non pris en charge et nécessaire­s à Océane. » Traitement aux USA

Tous les jours, leur regard est tourné sur Bethesda, Maryland aux USA : « Notre grand projet est d’emmener Océane dans ce centre de recherches pour lui injecter de l’Omigapil (substitut de la mérosine) afin de stopper la maladie. Ce traitement ne permettra pas à Océane de marcher, ou de corriger les parties déformées par la maladie mais de stopper les futures déformatio­ns de son corps. Seulement, ce traitement n’est pas validé en France et ne le sera pas avant de très nombreuses années. »

« Le problème pour se rendre aux USA, c’est le coût des déplacemen­ts et des phases de traitement. »

« Pour financer ce grand projet, nous allons amplifier durant les prochaines années le nombre de manifestat­ions sur la commune et aux alentours », terminent Stéphanie Filileul et Mathieu Vaidie, les secrétaire­s de l’associatio­n en annonçant l’agenda des futures manifestat­ions, parmi lesquelles un repas dansant soirée variétés le 2 décembre, 19 h 30, au complexe Atlantis à Saint-Cosme sur réservatio­n avant le 27 novembre.

* La maladie d’Océane est due à une absence de mérosine, protéine située à l’interface entre la membrane de la fibre musculaire et le tissu de soutien du muscle

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