La confrérie de Moulins-la-Marche est partie en brioche

Mamers.

Créée à Mamers en 1968, la Confrérie des Chevaliers des rillettes sarthoises a pour but de promouvoir les rillettes sarthoises et d’encourager la recherche de leur qualité, de faire connaître et aimer le patrimoine local.

Chaque année au printemps, la confrérie organise dans la capitale du Saosnois le « Concours national des meilleures rillettes » . L’ardente recherche de la médaille d’or, voire d’argent ou de bronze, prouve l’importance de ce concours de qualité pour la fabrication des rillettes et pour leur commercialisation.

La Confrérie des Chevaliers des rillettes sarthoises exalte entre ses membres ainsi que ceux des différentes sociétés gastronomiques, les sentiments d’amitié, d’entraide, d’honneur et de désintéressement. Elle fait la promotion du département de la Sarthe pour la qualité de ses paysages, de ses monuments, de son histoire et de sa gastronomie.

Au cours du chapitre de la confrérie fixé au dernier samedi d’avril, sont intronisés les Chevaliers et Officiers.

Moulins- la- Marche.

Pendant plus de trente ans, la brioche moulinoise a été soutenue par la Confrérie des Ventres à brioches. L’association, créée en 1978, organisait tous les ans un concours national de la meilleure brioche où se retrouvait une centaine de participants. Les spécificités de la spécialité moulinoise ? Ses petites boules, qui la différencient des autres types de brioches. Mais la recette reste secrète…

Deux vétérans dévoués de l’aventure depuis ses lointaines origines, les époux Jacques et Mauricette Langlois, ont présenté leur démission en 2011. A partir de cette date, le déclin s’est enclenché. Manque de bénévoles

Pourtant, 2011 était une bonne année, avec un concours national qui comptait 11 participants de plus. Mais le président de l’époque, Alain Martel, faisait déjà part de son inquiétude : « la confrérie a-t-elle commencé son agonie ? On manque de bénévoles et on rame. Si on ne trouve pas trois ou quatre couples volontaires pour se rendre aux soirées d’autres confréries, la suite est inquiétante ».

Il a vu juste. En 2013, la confrérie a été mise en sommeil faute de membres. Quelques mois plus tard, des boulangers venus de l’extérieur ont pourtant bien essayé de la sortir de ce sommeil. Ils devaient faire renaître le concours national de la meilleure brioche et le chapitre. Départ avorté. Et depuis, plus rien.

Aujourd’hui, Alain Barbier, sacré plusieurs fois « champion de France de la meilleure brioche » et Johan Lesage, président de l’Union commerciale et artisanale moulinoise, les deux boulangers de Moulins-laMarche, aimeraient ressusciter la confrérie et le concours. « On recherche des membres, au moins dix personnes, pour pouvoir former un nouveau bureau » , indiquait le premier en 2015. L’objectif de la confrérie étant, avant tout, de promouvoir et faire connaître la brioche moulinoise, des déplacements sont à prévoir, notamment en Normandie.