Jean d’Ormesson : « Mes racines sont ici »
Générations mouvement du club. Bûche de Noël du club. Jeudi 14 décembre, 13 h 30, salle polyvalente. Jeux de cartes ou de société, règlement de la cotisation 2018 de 16 € et inscription pour le repas du 14 janvier participation de 18 € ; vente de calendrier et boîte de gâteaux Madagascar. La bûche sera servie vers 16 h. Les nouveaux adhérents seront les bienvenus.
■ TUFFÉ
Loto. Dimanche 17 décembre, 14 h, salle polyvalente. Organisé par le comité des fêtes. Payant. Contact : 02 43 93 52 16, 06 31 27 99 03.
La Ferté- Bernard.
L’écrivain et académicien Jean d’Ormesson, décédé dans la nuit de lundi à mardi, était venu à plusieurs reprises à La FertéBernard. Il en a été fait citoyen d’honneur en 2015. La médiathèque porte son nom. « Désormais, mes racines sont ici »
Ce sont les mots de l’écrivain, académicien et journaliste Jean d’Ormesson, lors d’un de ses passages à La FertéBernard (Sarthe), en 2015. Il avait été à cette occasion fait citoyen d’honneur de la ville. La médiathèque locale porte d’ailleurs son nom. L’homme de lettres est décédé d’une crise cardiaque dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre à son domicile de Neuilly (Hautsde-Seine).
Mardi matin, le député JeanCarles Grelier, qui a reçu l’Académicien lorsqu’il était encore maire de La Ferté- Bernard, n’a pas caché sa tristesse, en publiant sur les réseaux sociaux : « Grande tristesse à l’annonce du décès de Jean d’Ormesson. Un très grand Monsieur que j’ai eu l’honneur d’accueillir à la Ferté Bernard. Fier que notre médiathèque porte son nom. »
Devant l’édifice fertois, il avait prononcé ces mots : « Je suis simplement heureux d’être ici, devant vous. Si nous sommes là, c’est parce que nous aimons tous les livres. Le partage entre l’auteur et le lecteur est primordial ».
Jean- Carles Grelier, alors maire de La Ferté- Bernard, avait rappelé la genèse de la médiathèque :
« Afin d’offrir un écrin à la juste dimension des livres, nous avons voulu cette médiathèque à laquelle votre nom offre un peu de votre lustre, de ce petit supplément d’âme qui transpire à chacune de vos pages. Je garde le souvenir ému de cette lettre adressée courant 2013 à votre maison d’édition pour solliciter la possibilité de donner votre nom à l’édifice. Une bouteille à la mer pensais- je. Et je garde le souvenir plus fort encore de cette réponse manuscrite reçue seulement quelques jours plus tard, de l’enthousiasme avec lequel vous répondiez positivement à notre proposition. »