Le Perche

Profitez de vos hôtes, le chef s’occupe de tout !

Olivier Dabet, Fertois, propose ses services de chef cuisinier à domicile. Il investit votre cuisine, pendant que vous profitez de vos invités. Rencontre avec ce formateur et consultant culinaire.

-

La Ferté- Bernard.

Qui n’a jamais rêvé d’un dîner pour lequel il n’y a pas besoin de passer des heures en cuisine. Ni même de passer sa soirée à se lever de table. Coupé de toutes les conversati­ons au risque de voir un plat trop cuit. Avec Olivier Dabet, c’est terminé ! Le Fertois, originaire du Mans, vient, à la veille de la cinquantai­ne, de créer sa micro-entreprise. Formateur et consultant culinaire (lire par ailleurs), il peut aussi, le temps d’une soirée ou d’un déjeuner, devenir votre chef privé… Menu sur mesure

« Pour des événements familiaux ou des repas profession­nels. L’idée c’est que les gens qui font appel à moi peuvent recevoir leur famille ou leurs amis chez eux sans s’ennuyer à préparer un repas. Je prends place dans leur cuisine et nous établisson­s ensemble un menu sur mesure, en fonction de leur budget et de leurs goûts. »

Ne reste alors à Madame qu’à se pomponner et à Monsieur à sortir ses meilleurs crus de la cave. « Je prends possession de la cuisine deux ou trois heures avant la réception pour préparer mes plats. Puis, si les hôtes ne sont pas trop nombreux, je fais l’envoi. Sinon, les clients peuvent aussi faire appel à un maître d’Hôtel, que je fournis en option. Je propose aussi de faire leurs courses. »

Muni d’un batteur et d’un mixeur, le chef utilise le matériel de ses clients. « Bien sûr, je vois avec eux en amont, en fonction des recettes choisies, ce qui peut me manquer. » Faire plaisir

Ce que l’homme apprécie ? Le contact. « Je m’adapte partout où je vais donc ce n’est pas un problème pour moi, je m’approprie vraiment la cuisine. Je veux faire plaisir. Cuisiner, c’est ma passion, et j’ai la chance d’en vivre ! »

Joue de boeuf bourgui- gnonne, pot-au-feu ou parmentier de confit de canard pour une cuisine traditionn­elle fine d’un déjeuner dominical en famille. Une cuisine un peu plus gastronomi­que avec un risotto pesto pistache avec une ballottine de volaille aux gambas et son coulis de potimarron, un velouté de cèpes ou un oeuf parfait, c’està-dire cuit à 64 °C. Voilà les plats que propose le quinquagén­aire à ses hôtes.

Ce projet de chef privé, le Fertois l’envisage depuis longtemps. « L’idée me trottait dans la tête. J’ai un parcours atypique de charcutier, restaurati­ons traditionn­elle, de saison, de collectivi­té, en Savoie et en Sarthe. J’ai été à mon compte sept ans au Mans. J’ai tout arrêté il y a deux ans. Trop d’heures, trop de charges, trop de tout. Je suis redevenu salarié au Mans et dernièreme­nt à La Villa à La Ferté-Bernard. Puis ce restaurant a fermé. J’ai alors créé ma micro-entreprise. »

Newspapers in French

Newspapers from France