Avec Linky, le courant ne passe pas
Mauves- sur- Huisne.
Le Collectif anti- Linky de Mauves-sur-Huisne a organisé une réunion publique samedi 16 décembre.
Une cinquantaine de personnes est venue faire part de ses interrogations sur plusieurs points touchant les libertés individuelles, l’absence de consultation et de discussions des autorités institutionnelles, le changement de contrat, les craintes sur la qualité des sous traitants de Enedis et la sécurité des installations émettrice d’ondes nocives à la santé.
Les animateurs du collectif ont rappelé les propos du PDG de Enedis devant la commission énergie de l’Assemblée Nationale le 2 février 2016 : « Nous n’avons certes pas vocation à forcer la porte de qui que ce soit… ».
Cela dit, « nous savons que Enedis veut nous imposer un compteur très controversé et non obligatoire » . Ségolène Royale, dans un courrier daté du 21 avril 2017 s’adresse au PDG : « […] Le déploiement du compteur Linky ne doit en aucun cas être une contrainte imposée aux usagers et je vous demande de faire cesser ces pratiques*… [*le forcing, l’intimidation]. »
Ils ont rappelé qu’un des principaux défauts du Linky est « d’être très bavard » . Les informations qu’il collecte constituent « une intrusion dans la vie privée de soixante-six millions d’habitants » . Les transferts de données détaillées permettant à terme de favoriser davantage les opérateurs marketing que les usagers. Les économies pour les foyers « seront nulles, avec beaucoup de dysfonctionnements » .
Le Collectif préconise d’intervenir individuellement pour refuser Linky auprès de Enedis, EDF et du maire par lettre recommandée (LRAR). Il suffit d’utiliser les modèles de lettres mis en ligne par des avocats sur le site : « artemisia-lawyers » .
Le collectif va saisir le maire pour que son Conseil délibère dans le même sens. « Linky n’est pas obligatoire ! » , clame-t-il.