Le Perche

Un Repair-café à Boitron

Le 2 décembre, l’Écloserie numérique, à Boitron, organisait la première édition d’un « Repair Café », lequel se tiendra ensuite une fois par mois.

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Boitron. « Dans cet atelier gratuit, chacun arrive avec son objet cassé, et, plutôt que de le jeter, on apprend à le réparer. » Mais aussi, on confie son objet cassé à l’un des présents et l’on s’occupe, avec ses propres connaissan­ces et des doigts de fée de l’objet d’un autre, éventuelle­ment. Simple et durable

Le principe est simple. On apporte des objets en mauvais état qui traînent chez soi.

Vêtements, meubles, ordinateur, téléphone, appareils électrique­s, bicyclette­s, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, savourent le divin gâteau au chocolat apporté par l’un des participan­ts, ou aident à réparer un objet appartenan­t à un autre.

Pierre Ristic, d’Echauffour, appartient à la communauté numérique. Il est consultant numérique et digital. Philippe lui a confié un smartphone à l’écran cassé. Dans cet atelier de réparation coopérativ­e qu’est le Repair café, tandis que Philippe travaillai­t à la réparation d’une perceuse, après avoir fait le diagnostic il a cherché sur Youtube des solutions. C’est aussi sur internet qu’il pourra le cas échéant trouver les pièces de substituti­on. Pour un coût de réparation qui dépassera rarement 30/40 €. Réparer en réparant

« Nous vivons dans une société d’opulence. Et donc, par facilité, nous avons pris l’habitude de jeter nos objets dès qu’ils ne fonctionne­nt plus. Un gaspillage stupide alors que, très souvent, une petite réparation les remettrait en service. Et si une pièce de rechange venait à manquer, nous avons aussi la possibilit­é de la refaire au fablab » , rappelle Xavier de Mazenod, président de l’associatio­n.

« Selon des statistiqu­es menées dans plusieurs Repair-cafés, les trois articles les plus populaires apportés par les participan­ts sont… vélo, aspirateur et bouilloire. C’est gratuit et si la réparation est trop longue, vous pouvez rapporter votre objet au Repair-Café du mois suivant. »

Ainsi sont- ils venus nombreux : Rémi Plessis, 83 ans, menuisier, est arrivé avec une ponceuse de trente ans d’âge pour laquelle Jean-Jacques a trouvé sur Internet un site de pièces détachées. Vieilles platines, rasoir électrique, chaise, machine à coudre, etc., chaque objet défaillant a trouvé les mains habiles et bienveilla­ntes d’un réparateur. Prochain rendez-vous, le mois prochain.

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