Le Perche

Quel avenir pour les Rencontres ciné-vidéo ?

- A.E.H.

Marollette.

Engagé sur la D3, en direction des Aulneaux, ce mardi 19 décembre, vers 9 heures, le routier a perdu le contrôle de son camion, peu après Marollette, au sommet d’une côte, au niveau du moulin à vent.

En contre-bas, arrivait un Renault Scenic. En voyant le poidslourd zigzaguer, la conductric­e du monospace a eu le réflexe de s’arrêter. Son véhicule a été percuté par la remorque et non par la cabine du camion.

Derrière elle, suivait une Ford Fiesta qui n’a pas eu le temps de s’immobilise­r et a tapé à son tour le Scenic.

Plus de peur que de mal pour la conductric­e qui s’en tire avec quelques bleus et une belle frayeur.

Mamers.

La 35e édition des Rencontres Ciné-Vidéo de la Sarthe s’est déroulée devant un public restreint. Déçu du manque de spectateur­s, James Vidal, président de Cinémamers, associatio­n qui gère le cinéma mamertin, le personnel et ses deux salles, a lancé : « L’avenir de ce festival est peut-être compromis. Seulement 250 places ont été occupées tout au long de la journée, parfois par les mêmes personnes. Et les réalisateu­rs n’ont pas été nombreux à proposer des films. »

Il a rappelé que ces rencontres avaient été lancées il y a trente-quatre ans par Jacques Moriceau et Gilles Cousin et, qu’à leurs débuts, les réalisa- teurs étaient nombreux à proposer leurs films. « Il y en avait à cette époque au moins vingt, voire bien plus, cette année nous n’en avons que huit, dont trois assez longsmétra­ges. »

L’enseignant à la retraite a insisté sur le fait que les subvention­s de la Région, du Départemen­t et de la commuanuté de communes étaient en baisse, et que si le nombre de spectateur­s et des réalisateu­rs proposant leurs oeuvres baissaient, les subvention­s pourraient encore être amoindries.

Les spectateur­s présents ont manifesté leur intérêt en faveur de ce festival. « Oui, il faut que ça continue. Peut-être faudrait-il modifier les horaires ? Il vaut mieux venir, échanger, communique­r plutôt que de rester devant la télé ou l’ordi. D’ailleurs ces réseaux dits sociaux ne permettent pas de dialoguer face aux gens ni de ressentir les vibrations ressenties face au grand écran avec les rires ou émotions des spectateur­s voisins. »

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