Le Perche

Contrôle technique : plus cher et plus sévère

A partir du 20 mai, le contrôle technique va se durcir avec un nombre plus élevé de défaillanc­es qui entraînero­nt une contre-visite. Il coûtera entre 15 et 20 % plus cher.

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Perche.

Les centres de contrôle technique sont pris d’assaut par les automobili­stes. La raison ? L’entrée en vigueur le 20 mai d’un nouveau contrôle technique plus pointilleu­x : le nombre de points contrôlés passera à 133 (contre 123) et le nombre de défaillanc­es à plus de 600 (contre 453).

Le nouveau contrôle technique sera également plus cher : le prix de la visite devrait augmenter entre 15 et 20 % car celle-ci devrait durer une quinzaine de minutes en plus. Trois niveaux de défaillanc­e

Dans la nouvelle réglementa­tion, trois niveaux de défaillanc­es apparaisse­nt : majeurs, mineurs et critiques. Le premier n’oblige pas de réparation immédiate. Le deuxième est à réaliser dans un délai de deux mois. C’est déjà le cas actuelleme­nt.

Le troisième point entraîne des travaux dans les 24 heures. Le cas contraire, l’automobili­ste ne pourra plus rouler, sous peine d’amende. « On risque de voir des gens conduire sans contrôle technique » , prévient ce garagiste qui ne voit pas comment il pourra réparer ces véhicules en urgence.

La contre-visite devra alors se faire dans un délai de soixante jours. Et le propriétai­re devra prouver qu’il a bien effectué les travaux nécessaire­s.

S’il roule sans contrôle technique valide, l’automobili­ste devra s’acquitter d’une amende de 135 €. Règles européenne­s

Ces nouvelles normes font suite à la parution d’une directive européenne de mai 2014 sur les règles du contrôle technique des véhicules en 2018. Le but est d’harmoniser le contrôle technique sur le plan européen, afin de diminuer le nombre de tués sur les routes de moitié d’ici à 2020 par rapport à 2010 et diminuer les émissions polluantes liées au mauvais entretien des véhicules.

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A compter de mai 2018 et en cas de défaillanc­e « critique » relevée lors d’un contrôle technique, l’automobili­ste aura 24 heures pour faire réparer son véhicule

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